A Sadiola, SEMOS/ SA s’est investit dans les activités génératrices de revenues. Il y a un programme de développement communautaire dénommé PADI, basé sur ces activités génératrices de revenues. Selon Issaka Sidibé, Directeur des Ressources publiques et du Développement communautaire de la société Semos, le PADI œuvre dans trois domaines : l’agriculture, la maîtrise de l’eau, la mécanisation agricole, l’amélioration des semences et la race animale. « Aussi, d’autres activités comme le renforcement de capacités et l’accompagnement des petites entreprises sont pris en compte », a-t-il indiqué. Selon lui, la mairie de son côté doit intervenir dans la réalisation des infrastructures d’eau potable, l’électrification, l’éducation, la santé et des infrastructures sociales. La Société a versé de 2000 à 2013 plus de 500 milliards en taxes et impôts à l’Etat. De 2002 à 2013, elle a réalisé une dizaine de barrages de retenue d’eau pour les populations à Médine, Sadiola, Takoutala, Karadian qui ont permis la réalisation de périmètre arboricoles, de construction de magasin de coopératives pour les producteurs semenciers. Un dernier barrage d’une longueur de 214 mètres sur 11, 50 est en cours de réalisation à Médine. Ce qui permettra de faire l’irrigation afin d’amener 16 villages à faire le maraîchage. « La distribution des tracteurs a facilité la maîtrise du calendrier agricole et la location des batteurs a rapporté 28 tonnes au PADI, après battage de plus de 300 tonnes » a dit Mr Sidibé. Les populations ont bénéficié de charrettes et la société a développé d’autres activités avec la mise en place d’un programme de micro finance, de volaille, de l’apiculture et la commercialisation du miel, le tout soutenu par un programme d’alphabétisation. A Sadiola, les projets sont décidés au niveau du conseil d’administration qui comprend 51 représentants comprenant 3 membres des 17 villages. Selon Mr Sidibé le PADI a commencé avant le PDSEC alors les autorités locales ont du mal à s’intégrer dans le PDSEC. Le directeur National de la FDS, après avoir apprécié ce développement à la base engagé par la société l’a cependant invité à inscrire ses activités dans le PDSEC pour que les actions puissent avoir plus de visibilité et mobiliser l’ensemble de la population même après les mines.
Envoyé spécial Fakara Faïnké
Je suis bien d'accord
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