Investissement minier : RandGold vise la réalisation d’un super fosse à Gounkoto

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Le mercredi 1er août 2018, l’hôtel Sheraton de Bamako a abrité une conférence de presse sous la présidence de Mark Bristow, directeur exécutif de Randgold. Etaient présents Mahamadou Samaké (Sam Diéman), directeur région Afrique de l’Ouest de Randgold, Moussa Berthé et plusieurs cadres de la société.

À en croire M. Bristow, le gouvernement du Mali a accepté d’accorder à Randgold une réduction de 50 % des impôts sur les sociétés pour les quatre prochaines années afin de soutenir la réalisation d’une super fosse à Gounkoto qui sera l’une des plus grandes mines d’or à ciel ouvert d’Afrique.

Il a indiqué que c’est une concession en vertu de la première convention minière de Gounkoto qui a donné le droit à Gounkoto de demander des exonérations fiscales supplémentaires au cas où elle ferait des investissements occasionnant la prolongation de la vie de la mine à plus de 5 ans.

  1. Berthé a témoigné que la super fosse apportera une contribution significative au plan décennal du complexe minier de Loulo-Gounkoto, qui prévoit une production rentable de plus de 600 000 onces chaque année au prix d’or de 1000 dollars par once. Les revenus potentiels revenant à l’Etat augmenteront de plus de 100 % par rapport à l’étude de faisabilité initiale de la mine de Gounkoto achevée en 2009, a-t-il affirmé. D’ajouter que cet accord était une autre étape importante dans le partenariat mutuellement enrichissant entre Randgold et le gouvernement malien.

Côté malien, M. Berthé a évoqué que durant cette période les opérations de Randgold ont contribué à hauteur de 5,9 milliards de dollars à l’économie malienne sous forme d’impôts, de redevances, de dividendes, de salaires et de paiements aux fournisseurs locaux, ajoutant que le gouvernement malien a reçu 2,5 milliards de dollars de ce montant représentant plus de 60 % du revenu net généré par les mines. Chaque année, depuis 2010, les opérations de Randgold dans le pays ont constitué à environ 6 % au PIB du Mali, a-t-il déclaré.

Dognoumé Diarra

 

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  1. Il serait souhaitable que l’on formule une politique nationale d’exploitation des mines d’or au Mali susceptible de donner une plus grande autonomie financiere a l’Etat Malien et des retombees sur les revenus des populations.Le Mali ,bien qu’il soit un des grands producteurs d’or sur le continent Africain, n’a pas de reserves d’or.Quelques tonnes d’or deposes regulierement dans une Grande Banque Internationale de premier plan pourrait permettre d’avoir une garantie sure pour beneficier des lignes de credits qui pourraient financer les infrastructures du pays auxquelles on ne semble pas accorder une attention appropriee:L’integration physique de ce pays requiert le developpement des chemins de fer,l’equipement des barrages hydrauliques,le developpement du bassin du Fleuve Niger ,la restauration des fleuves secondaires : le Bani,le Baoule,et certains grands lacs en voie d’assecher. Pays d’hiterland,Notre prosperite depend de nos connexions regionales.Nous devons devenir une place tournante de l’ Afrique de l’Ouest et du Continent Africain.En second lieu,les mines doivent constituer des opportunites d’enrichissement des entrepreneurs Maliens.La productivite de l’orpaillage peut etre accrue grace a l’utilisation des machines semi-automatiques, comme en Nouvelle Guinee.Plusieurs Maliens de la Diaspora seraient heureux de s’interesser a des mines moyennes si certains Directeurs des mines ne donnaient pas la poreference aux investisseurs Etrangers dont la plupart n’ont aucune experience avec l’erxploitation miniere.Ces investisseurs dont le travail consiste a jouer l’intermediaire entre les epargnants exterieurs et l’ETat Malien inclut l’argent sous table dans l’investissement de la mine.Voici un des cas qui montre la corruption de certains services publics repugnante et cela doit disparaitre.Voir les Maliens devenir riches honnetement doit etre un souci de tout fonctionnaire de L’Etat Malien.

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