Dans le cadre de ses rencontres périodiques, les responsables de la société minière randgold étaient face à la presse, le lundi 29 janvier 2017 pour communiquer sur les opérations de la société, notamment les objectifs, les opportunités et les actions. C’était à l’hôtel Laîko Amitié.
Dans son intervention, le PDG de Randgold Mark Bristow a fait savoir qu’ils sont heureux d’être un producteur de clase mondiale et qu’ils veulent continuer à développer leurs mines au Mali avec tous les partenaires. Selon lui, l’industrie minière est une industrie consommatrice et qu’il est important de continuer à investir dans l’industrie. Plus loin, il dira que c’est un privilège pour lui du fait que les trois mines de la société sont dirigées par des Maliens et que la mine Loulo-Gounkoto est un complexe, une très grande mine qui fait partie des dix mines les plus grandes au monde. Par ailleurs, il a souligné que le niveau de mécanisation dans ces mines est sans égal. Après cette intervention, trois responsables de la société minière ont présenté le groupe randgold.
Siaka Berthé, Directeur opérations Afrique de l’Ouest, est revenu sur la déclaration du premier responsable de la société, en disant que le Mali est très importante pour eux. Parlant de leur stratégie actuelle, il dira que c’est réellement de l’investissement continu afin de pouvoir se maintenir à leur position actuelle. Cependant, il est revenu sur les opérations de randgold au Mali, en disant qu’ils sont focalisés sur la localisation. Ainsi, la société emploi presque 4800 travailleurs de façon directe ou indirecte dans les différentes opérations dont 95% sont des Maliens.
Aussi, il a fait savoir que les résultats du complexe Loulo-Gounkoto, en termes de production au troisième trimestre de l’année 2017 est de 112.578 onces d’or. En ce qui concerne la mine de Morila qui est en phase terminale dont le résultat de la production est de 15.959 onces d’or, il a souligné qu’ils sont en train de voir stratégiquement au tour cette mine, les petits gisements en collaboration avec d’autres compagnies pour faire l’extension de la vie de la mine, de ré-pomper la boue afin d’extraire l’or. Selon lui, c’est pour réduire l’impact environnemental de la mine.
Par rapport à la sécurité, santé et environnement, il a expliqué que la société n’a enregistré aucun incident majeur et qu’elle a réhabilité 120 ha cette année et que 89% des eaux allant au parc à boue sont recyclées etc. Plus loin, le Directeur des opérations Afrique de l’Ouest a déclaré que de 2005 à maintenant, la société a investi dans la recherche et dans les opérations plus de 1.750 millions de dollars US et qu’il reste à récupérer plus 500 millions de dollars US d’investissements. Ainsi, il dira que la société planifié de faire de produire de 18 à 2O tonnes par an sur les dix prochaines années. A l’en croire, c’est stratégique parce qu’il faut soutenir la production pour pouvoir rembourser l’investissement.
S’agissant de la stratégie de développement communautaire mise en place par randgold. Hilaire Diarra, responsable environnemental et développement communautaire, a indiqué qu’il s’agit de s’assurer que la communauté ait accès à la mine, notamment en organisant des rencontres avec les responsables communautaires. Cependant, il a déclaré qu’ils sont allés au-delà de ça, notamment en construisant plus d’une dizaine d’écoles, dont l’effectif s’évalue à 3.000 contre 500 avant la mine.
Aussi, il a précisé que la société a investi 85 millions de FCFA pour améliorer la qualité de l’éducation ainsi que des bourses d’études. La construction de 47 forages et 4 systèmes d’alimentation en eau. Selon lui, la société est engagé dans le cadre de l’amélioration de la sante de la population locale. A ce jour, Randgold a investi 6,4 millions de dollars dans le développement communautaire dont 2,2 millions de dollars US à Loulo et Gounkoto pour une période de 5 ans et 2 millions de dollars US dépensés pour transformer Morila en un centre commerciale, ce projet est actuellement en cours.
En ce qui concerne la contribution de la société à l’économie malienne, le Directeur régional Afrique de l’Ouest, Mahamadou Samaké a déclaré que les opérations de la société ont contribué 2.879 milliards de FCFA à l’économie malienne sous forme d’impôts, de redevances, de salaires et paiements aux fournisseurs locaux au cours des 21 dernières années.
Ousmane Baba Dramé
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