Gouvernance des ressources minières en Afrique de l’ouest : Des élus du Burkina Faso, de la Guinée, du Mali, de la Mauritanie, du Niger et du Sénégal renforcent leurs capacités

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Bamako a abrité les 24 et 25 avril 2017 une session de renforcement des capacités des élus de six pays de l’Afrique de l’ouest sur la bonne gouvernance des ressources minières et naturelles. Organisée par le bureau de l’Institut de recherche et de promotion des alternatives en développement (IRPAD) en partenariat avec les ONG OSIWA et Trust Africa, la cérémonie d’ouverture de cette session de formation, qui s’est déroulée au Grand hôtel de Bamako, a été présidée par le Pr Tiémoko Sangaré, ministre des Mines.

Dans son mot de bienvenue à la trentaine de participants venus du Burkina Faso, de la Guinée, du Mali, de la Mauritanie, du Niger et du Sénégal, Dr Mamadou Goita, directeur exécutif d’IRPAD indiquera que l’objectif de cette formation est le renforcement des capacités des décideurs publics, notamment des parlementaires et des élus locaux. Et cela, afin de mieux comprendre les enjeux et contribuer aux changements de politiques et de pratiques en lien avec les industries extractives. Selon les organisateurs et à l’issue des deux jours de travaux, les participants ont débattu de la consolidation du rôle et la place des acteurs de la société civile dans l’interpellation des décideurs sur les questions d’équité dans le partage des ressources, de transparence et de redévabilité dans la gestion des ressources naturelles. Ils ont aussi ouvert le débat autour des ressources naturelles pour une prise de conscience des décideurs locaux, notamment les maires, sur la nécessité d’utiliser les revenus provenant des industries extractives pour le développement socio-économique des communautés. En outre, cette formation a été un partage d’informations concernant la gouvernance globale des ressources minières mais aussi la lutte contre les flux financiers illicites pour sensibiliser les décideurs publics et les médias afin de contribuer à changer les situations dans les pays.

Dans son allocution, le ministre des Mines a rappelé que l’Afrique de l’Ouest regorge d’énormes ressources naturelles depuis des millénaires. «Ces ressources, notamment celles liées aux industries extractives, ont fait l’objet d’exploitation abusive depuis les réformes exigées par les Institutions financières internationales ». Selon lui, ces réformes en lien avec les Programmes d’ajustement structurel ont abouti à l’élaboration et à la validation de codes miniers qui limitent le rôle des Etats dans la gestion administrative de la législation plutôt que dans l’exploitation qui demande la mobilisation d’immenses ressources n’étant pas à la portée des pays africains. Le ministre Sangaré estime que la gestion des ressources mises à la disposition des communautés peut être améliorée et mieux gérée. Il indiquera par ailleurs que son département a organisé des ateliers sur l’impact de l’exploitation minière sur les communautés environnantes, à Keniéba et à Kalana. «Il ressort de ces concertations que les compagnies minières devront mutualiser leur aide afin d’en avoir une meilleure visibilité d’une part, et d’autre part, les communautés devraient instaurer une meilleure gestion de la patente qui leur est payé par l’Etat en ristourne suite aux paiements effectués par les compagnies exploitantes. Les Etats doivent également se doter de capacités suffisantes pour la gestion et le contrôle des activités issues de l’industrie extractive pour le développement» a souligné le ministre des Mines. Il n’a pas manqué de rappeler que le Mali s’est inscrit depuis ces dernières années à engager des négociations avec les sociétés productrices de l’or pour que cette ressource puisse mieux profiter aux populations maliennes en général, et à celles des zones minières en particulier. Le ministre des Mines a conclu en annonçant l’élaboration d’une nouvelle politique minière par son département.

Alors, vivement une bonne gestion des ressources minières pour qu’elles brillent pour les populations.

Dieudonné Tembely

tembely@journalinfosept.com

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1 commentaire

  1. Se méfier des occidentaux comme Macron, il va à Washington pretextant x motif.
    Se rappeler qu’il avait invité Donald T. à la Tour Eiffel pour un diner équivalent à 40000000 F CFA dont le motif était de le faire signer la COP21/22, Résultat, RIen, Niet, C’était sourir, bon aurevoir merci pouir le diner…

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