Le comité de pilotage de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives a tenu sa 2ème session ordinaire de la mise en œuvre du processus du comité. C’était le 22 juin 2017 dans la salle de conférence de la DNGM, en présence du ministre des mines, le professeur, Tiémoko Sangaré.
Tous les acteurs du comité de pilotage de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries extractives à savoir les acteurs de la Société Civile s’occupant du secteur minier, les secteurs de l’administration d’Etat intervenant dans le domaine, les partenaires comme la GIZ et la Banque mondiale, l’UEMOA ont répondu présent pour discuter de la gestion judicieuse des revenus de l’or au Mali.
Le ministre des mines, le Pr Tiémoko Sangaré, dans son discours, leur a invité de faire face à 3 défis majeurs compte tenu des urgences. Selon lui, il s’agit du défi d’une gestion saine et équitable des ressources tirées de l’exploitation minière, le défi de faire profiter les populations à la base et surtout celles vivant sur les sites miniers, des ressources collectées dans le secteur ; le défi de corriger les insuffisances décelées dans la gestion du secteur et de mettre en œuvre les recommandations formulées dans les différents rapports. Il a indiqué que la bonne mise en œuvre de l’ITIE constitue un levier pour la transparence et la bonne gestion du secteur minier.
Selon lui, de son adhésion au processus ITIE à nos jours, le Mali a publié et disséminé huit(8) rapports de réconciliation des flux financiers générés par le secteur et grâce à la mise en œuvre de l’ITIE, des informations importantes et capitales sur le secteur miner ont pu être divulguées au grand public, notamment, la quantité d’or et autres minerais extraits chaque année par les sociétés minières et les petites mines ; le contenu des contrats miniers et les termes du débat sur les clauses de la stabilité ; la constitution d’un cadastre minier et pétrolier pour un meilleur suivi des titres miniers ; le poids du secteur minier dans les recettes de l’Etat et dans le PIB.
Aussi, il a rappelé les montants issus des patentes versées aux collectivités locales abritant les sites miniers et l’utilisation faites des ressources au niveau local, les infrastructures réalisées grâce à l’activité minière ; les disfonctionnement dans la gestion des revenus tirés de l’exploitation minière ; le recensement des recommandations et les mesures proposées pour une mise en œuvre efficace et efficiente de l’initiative.
Toute fois, le ministre n’a pas manqué de rappeler les problèmes auxquels reste confronter le comité de pilotage. Il s’agit entre autres de la traduction des recommandations des rapports de l’ITIE en reformes ; la traçabilité des recettes, le suivi des projets ; l’opérationnalisation des fonds de développement local et la réhabilitation environnemental ; l’adaptation des contrats miniers antérieurs au code minier en vigueur ; l’adoption des dispositions contraignantes pour le respect du cahier de charge des sociétés minières ; la capitalisation des informations sur le secteur artisanal.
Fakara Faïnké
Ça bénéficie plutôt aux membres de la ruée vers l’or …
Ça bénéficie plutôt au membre de la ruée vers l’or abusivement appelé “pionniers” …
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