Les représentants des orpailleurs, réunis au sein d’un collectif, étaient face à la presse le vendredi dernier au siège de la radio Kayira. Ils tenaient, par cette conférence de presse, à attirer l’attention de l’opinion nationale et internationale sur les violences dont ils ont été victimes de la part des forces de sécurité déployées sur le terrain.
Le Collectif des orpailleurs se dit être choqué de la manière dont ses membres ont été expulsés de leur lieu de travail. Ils accusent les forces de sécurité d’aller au-delà de leur mission de sécurisation des personnes et des biens.
Moussa Bagayoko, un des conférenciers enfonce le clou : «Les forces de sécurité ont pillé nos maisons, ils nous ont battus, torturés et endommagé nos matériels de travail», «les femmes ont subi toutes sortes d’humiliation».
Et Issa Sy, de la confrérie des chasseurs de Foroba, d’ajouter qu’«ils sont sans nouvelle de plus de 2000 personnes. Concernant le bilan, il est de 14 blessés hospitalisés à Sélingué et un mort».
Sékouba Yaffa, un porte-parole du Collectif des orpailleurs, se dit «être surpris de l’arrivée sur le site des gendarmes et des gardes. Pour lui, rien ne présageait un tel déferlement des forces de sécurité dans les placers. Pour la simple raison que AGC, propriétaire du site, n’avait auparavant rien adressé comme avertissement de déguerpissement aux orpailleurs encore moins les autorités. Il explique que l’année dernière, suite à un accord, les orpailleurs avaient abandonné la zone délimitée par l’AGC. Selon lui, cet accord devrait mettre fin à leurs ennuis.»
Malgré cette violence, ils ne perdent pas espoir. Ils invitent les autorités maliennes à créer des emplois et à organiser le secteur de l’exploitation minière.
Yoro SoW
SNEC
Avec ou sans Tibou Telly, les sections exigent la tenue du congrès
Décidément, tout porte à croire que l’actuel secrétaire général du Syndicat national de l’éducation et de la culture, admis à la retraite depuis plus de 5 ans, ne veut plus quitter la direction syndicale. Conformément à la correspondance de l’Union nationale des travailleurs du Mali invitant les syndicats nationaux à convoquer leur congrès d’ici le 31 mai, il reste de marbre.
Ce comportement a provoqué la colère des sections à l’intérieur du pays. C’est ainsi que par deux correspondances le Comité régional de Sikasso a invité Tibou Telly à organiser le congrès. Mais malheureusement, elles sont restées sans suite.
La Section secondaire du Syndicat national de l’éducation et de la culture (SNEC), elle aussi est rentrée dans la danse. Elle a tenu, par une correspondance, à signifier au secrétaire général que son mandat est fini. Et par la même occasion, elle appelle à l’organisation du congrès.
Si d’ici là, M. Telly ne réagit pas, les sections du SNEC seraient décidées à aller en congrès avec ou sans leur secrétaire général.
Rappelons que c’est ce même Tibou Telly, admis à la retraite depuis plus de 5 ans, qui avait en son temps poussé les Issa Doucouré et autres à la porte au motif qu’ils sont admis à la retraite.
La date du congrès de l’UNTM est fixée pour les 15 et 16 juin 2013.
Y.S
