La mine de Morila continue de délivrer de la valeur dans sa phase post-exploitation minière. Pendant ce temps, les plans de conversion du site en un centre commercial agricultural, après la fermeture de la mine en 2019, progressent. C’est dans ce cadre qu’une équipe de la presse nationale publique et privée était conviée sur le site de la mine de Morila, le mardi 25 avril, pour visiter les projets d’héritage de la mine. La visite s’est terminée par un point de presse co-animé par le DG de Randgold Resources Limited, Mark Bristow, et le directeur de l’environnement de Randgold et chef du projet agroalimentaire, Hilaire Diarra.
La mine de Morila, qui a produit depuis octobre 2000 plus de 6 millions d’onces d’or et distribué plus de 2 milliards de dollars américains aux parties prenantes, traite actuellement des résidus pour les retourner en dépôt dans la carrière comme prévu dans la stratégie d’auto- financement pour la fermeture. Cette capacité d’auto-financement sera renforcée par le développement du gisement satellite de Domba qui vient d’être approuvé par les communautés locales et dont la délivrance du permis environnemental final est attendue. L’exploitation de Domba est envisagée après la prochaine saison des pluies.
Pour minimiser l’impact économique de sa fermeture, Morila a dépensé 2 millions de dollars américains à travers une initiative destinée à convertir le site après réhabilitation avec ses infrastructures restantes, en zones agricoles de 3 000 hectares ou agri-pôle qui, selon les estimations, pourraient directement profiter à environ 50 000 résidents locaux. L’initiative est en train d’être partagée avec le groupe Songhaï qui a conduit avec succès des projets similaires dans d’autres pays africains. L’objectif visé est qu’une équipe conjointe de Songhaï et de Morila/Randgold puisse développer un plan pour réaliser une étude de faisabilité et un plan d’affaires qui sera présenté aux actionnaires pour approbation et au gouvernement du Mali pour endossement.
Selon le directeur de l’environnement de Randgold et chef du projet agroalimentaire, Hilaire Diarra, Randgold est d’avis que les membres des communautés doivent profiter des opérations de la société non seulement pendant leur vie, mais aussi à plus long terme. «C’est pourquoi nous voulons leur léguer une source durable d’activité économique. Les travaux avant-gardistes réalisés à cet égard à Morila serviront de modèle pour les stratégies futures de fermeture de mine», a-t-il déclaré.
Au sujet des autres opérations au Mali, le directeur général de Randgold, Mark Bristow, a rappelé qu’après sa solide performance de 2016, le complexe Loulo-Gounkoto est en voie d’atteindre ses provisions de production de 690 000 onces d’or en 2017. Et ce, malgré quelques interruptions de travail intervenues au cours du 1er trimestre de l’année. À en croire le DG de Randgold, «grâce aux extensions réalisées à la mine de Gara dans le permis de Loulo et l’approbation de la super fosse de Gounkoto, le complexe a remplacé tout l’or extrait l’année dernière. L’action est présentement mise sur la découverte de ressources additionnelles pour prolonger la durée de vie des opérations. Mais actuellement, il est bien placé pour soutenir un taux de production annuelle de plus de 600 000 onces durant au moins les 10 prochaines années», a-t-il dit.
Gabriel TIENOU
Ce n’est pas en fuyant après avoir tout pillé et détruit notre environnement que RandGOLD pense a la population! L’état a vendu le bien-être des maliens aux multinationales minières… sinon ce n’est pas a eux de prendre de telles initiatives en forme bénévole; c’était a l’état malien (s’il était responsable) de leur imposer ces investissements de développement social de prime abord.
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