Exploitation minière au Mali :La SEMOS, une école de participation au développement local

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Sadiola, le 25 janvier 2011, la salle du Sahel Club, village minier SEMOS a été prise d’assaut par une foule des grands jours venue de Paris, Bamako, Kayes et des localités environnantes. Objectif : participer à l’atelier de communication et de consultation des parties prenantes des mines d’or de Sadiola et de Yatela. La cérémonie d’ouverture s’est déroulée en présence du Directeur d’Anglogold d’Ashanti Edwin Desjardins, du Senior vice – président Agawa Christan Rampa Luwembwé, des responsables des mines de sadiola et de Yatela. Elle a également enregistré la présence d’un parterre d’officiels composés du représentant du ministre des Mines, Seydou.Keita  du gouverneur de Kayes, du Sous – Préfet et du maire de Sadiola.

 

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Cet atelier annuel, devenu une tradition depuis 2003, a pour but d’améliorer, de façon continue, les échanges avec les populations locales en vue de les informer et les sensibiliser sur l’activité minière. Il permet aussi de les préparer, psychologiquement, à la gestion de l’après mine. C’est pourquoi un plan de développement intégré a été mis en œuvre par la SEMOS en collaboration avec les populations pour remédier à cette situation.

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Durant trois jours (25, 26 et 27 janvier) les participants se sont penchés sur les recommandations des ateliers passés, la revue des activités annuelles des mines de Sadiola et de yatela, le projet PADI, le sulfuré profond qui permettra une augmentation de la durée de vie de la mine de Sadiola, etc.

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Dans son intervention, le directeur général des Mines d’or de Sadiola et Yatela Monsieur Edwin Desjardins s’est d’abord félicité de l’esprit de cet atelier et de la présence massive des parties impliquées à cette rencontre.

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« Cet important événement est organisé pour servir de canal de communication à travers lequel la direction des mines d’or de Sadiola et Yatela véhicule des informations pertinentes à toutes les parties prenantes comprenant communautés hôtes, employés, sous – traitants, autorités administratives, ONG… » a dit Edwin.

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Selon lui, Sadiola a enregistré des problèmes liés aux conditions minières astreignantes, aux difficultés d’alimentation de l’usine en minerai, aux pannes relatives au concasseur, mais surtout à la baisse de la teneur du minerai d’or. Mais Edwin Desjardins ne perd pas d’espoir car de nouvelles explorations permettent l’exploitation du sulfuré profond, toute chose qui augmente la durée de vie de la mine de Sadiola.

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Dans son allocution de bienvenue, le Maire de Sadiola Mamoudou Macalou a salué le partenariat avec la SEMOS qui a permis la réalisation de plusieurs projets plateforme. Il a affirmé que l’atelier est un cadre d’échange, de réflexion et de planification pour la gestion de la problématique de l’exploitation minière.

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Et au Senior vice- président AGAWA Christan Rampa Luwembwé d’ajouter que les valeurs d’Anglogold ne seront atteintes que lorsque les échanges avec les sociétés sont effectifs avant de poursuivre qu’il urge de joindre l’acte à la parole pour le suivi des recommandations. Il s’est engagé solennellement de suivre tous les ateliers à venir – la main droite levée comme pour jurer devant Dieu et les hommes de respecter sa parole donnée – (il était à sa première participation àl’atelier).

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Puis, ce fut au tour du représentant du ministre des Mines Seydou Keita de prononcer l’ouverture officielle des travaux et dire au nom du ministre empêché de se donner la main pour le développement des activités minières et l’épanouissement des populations.

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Les communications ont porté sur la revue des activités annuelles des mines de Sadiola et de Yatela, leur durée de vie, le projet du sulfuré profond de Sadiola, le suivi des recommandations passées, l’étude épidémiologique, mais surtout les progrès réalisés par le Plan d’action pour le développement intégré (PADI)…

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Lors de l’atelier, l’attention des participants a été attirée vers le sulfuré profond car c’est ici que réside l’avenir de Sadiola. En effet, selon Gwennael Guillen de Iamgold, une nouvelle usine sera construite pour l’exploitation du sulfuré profond. Elle traitera de la roche dure avec concasseur (900 tonnes par heure). Avec ce nouveau procédé, la mine de Sadiola poursuivra son excavation minière jusqu’en 2025, la fin théorique du traitement des stocks étant prévue pour 2028, mais de nouvelles découvertes comme c’est toujours le cas pourront rallonger la durée de vie de la mine.

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Concernant l’exploitation minière proprement dite, les exposés de Mahamadou Sidibé (directeur des ressources humaines de SEMOS), Birama Samaké (directeur environnement social et physique), Adama Coulibaly (Deep sulphide) ont permis d’en savoir davantage sur l’activité minière. Sur ce plan, il faut surtout savoir que la mine de Sadiola a été améliorée pour traiter à la fois les minerais sulfureux et oxydé. Toute chose qui a augmenté la flexibilité du traitement pour une large gamme de différents mélanges de minerais. Aussi, des changements ont été apportés pour rendre possible le traitement des roches plus dures jusqu’au-delà de 15%. Le principal avantage étant l’amélioration de la productivité avec un coût de production permettant le traitement d’une large gamme de teneurs.

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Contribution à l’économie malienne

 

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L’installation des mines de sadiola et de Yatela a propulsé le développement dans plusieurs domaines. Les activités minières ont un impact économique et social direct non pas seulement pour la zone, mais aussi pour tout le pays.

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De 1997 à décembre 2010, les Mines de Sadiola ont contribué en tout pour 1,3 milliard de dollars américains soit plus de 650 milliards de FCFA à l’économie malienne comprenant : les taxes et redevances (590,6 millions de dollars) ; les affaires avec les fournisseurs locaux (527,1 millions dollars) ; salaires et avantages pour les employés (62,3 millions dollars) ; dividendes payés au gouvernement (109,9 millions dollars) et infrastructures et investissement sociaux (19,6 millions dollars).

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De 2000 à 2010, la mine de Yatela a payé au gouvernement 257 millions de dollars.

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d’autre part, les mines ont employé beaucoup de personnes. Le personnel de la SEMOS est de 1 500 personnes environ dont plus de 94% de Maliens parmi lesquels environ 60% sont de la localité.

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En plus, l’implantation de la mine a suscité d’autres activités en dehors de la mine et a permis la création de plus de 2500 emplois depuis 1996.

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En somme, l’atelier aura une fois encore prouvé que Sadiola est une soupape de sûreté pour l’économie malienne qui doit en toute sincérité s’appuyer sur l’or pour atteindre une base de croissance durable. Mais il est regrettable que même pour la construction du tronçon Kayes – Sadiola, l’Etat traîne le pied et il faut plus de deux heures pour parcourir les quelque 80 km qui séparent les deux localités.

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Envoyé spécial

 

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Issiaka Sidibé

 

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