En une décennie, le Mali est devenu l’un des pays producteurs d’or par excellence en Afrique. Il se classe aujourd’hui au rang de 3ème pays producteur d’or après l’Afrique du Sud et le Ghana. Les ressources tirées de l’exploitation de l’or représentent 20% du Produit Intérieur Brut (PIB) et 75% des recettes d’exportation du pays. L’or au Mali, c’est également des emplois, des centres de santé, des adductions d’eau, les écoles entre autres.
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Ce succès relatif tant vanté par les sociétés minières contrarie certaines analyses telles que celles de Oxfam et Amnesty International qui soutiennent que le Mali tire peu de profit de son or par rapport aux sociétés exploitatrices.
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Faux rétorque la société Randgold Resources dont les premiers responsables ont animé une conférence de presse le lundi 22 octobre 2007 à l’Hôtel Kempinski de Bamako.
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Les principaux animateurs de ce point de presse étaient entre autres le Dr Dennis Mark Bristow, Directeur Exécutif de Randgold Resources et président du Conseil d’Administration de Somilo ; M. Mahamadou Samaké dit SAM, Directeur Général de Randgold ; M. Amadou Konta, Directeur Général de Loulo.
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LES ACQUIS DE RANDGOLD AU MALI
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Selon les premiers responsables de Randgold Resources, depuis son implantation en 1995 au Mali, Randgold a créé plus de 3 000 emplois, établi des partenariats tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays. La société qui exploite l’or de Morila et Loulo a également construit des écoles, des centres de santé, des adductions d’eau, des infrastructures routières au bénéfice des populations à la base.
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Randgold a également fait la promotion des cadres maliens au sein de la société, en témoigne la nomination de Mahamadou Samaké comme Directeur Général de la société, de M. Abdoulaye Cissé, Directeur de l’usine de Morila et Amadou Kontao, Directeur de Loulo pour ne citer que ceux-ci.
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“Pris isolément, Randgold est le plus grand payeur de taxes et le plus gros employeur privé qui a formé plus de 3 000 maliens disposant de compétences et des carrières. Ceux-ci, en retour sont censés générer des bénéfices économiques à plus de 60 000 locaux".
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Randgold Resources est aussi engagé pour intégrer dans la gestion de ses activités les questions environnementales et sociales en tenant compte des standards internationaux en la matière. Sur le plan de la responsabilité sociale, la mine de Morila a dépensé l’année dernière plus de 160 000 dollars américains dans les projets de développement communautaire et la mine de Loulo a dépensé plus de 240 000 dollars US dans des projets allant de la construction et équipements d’écoles aux programmes de lutte contre le paludisme, a dit Dr. Bristow.
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“En Afrique, il ne suffit pas pour une société d’être rentable, il faut aussi être une entreprise citoyenne responsable et un bon voisin avec des engagements à long terme visibles pour le pays hôte”, a déclaré Mark Bristow.
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LE REVERS DE LA MEDAILLE
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Ceux qui pensent que le Mali tire peu de profit de son or par rapport aux sociétés minières tel que Oxfam et Amnesty International se fondent sur l’assiète de la répartition de l’or produit. Qu’ils soeint de Sadiola, Morila, Yatela ou Loulo, le Mali n’a que 20% de l’or produit par ces sites miniers contre 80% pour les sociétés exploratrices.
rn Autre exemple, en 2005, la mine d’or de Morila qui sous traite certains marchés avec la société SOMADEX a licencié 300 ouvriers pour faute professionnelle. Les associations de défense des droits de l’homme pensent que ces licenciements violent la déclaration universelle des droits de l’homme du 10 décembre 1948.
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LES RAISONS DE LA CONFERENCE DE PRESSE DU 22 OCTOBRE 2007
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Les questions des journalistes avaient trait à l’opportunité et au pourquoi de ce point de presse, la violation des droits des travailleurs, entre autres questions.
rnSelon Mark Bristow, périodiquement sa société communique, organise des caravanes de presse en direction de sites miniers.
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Mais c’est la toute première fois qu’elle tient à Bamako une conférence de presse “Nous sommes animés par le seul sentiment d’avoir bien communiqué et d’être compris”, a-t-il affirmé. Concernant les violations des droits de l’homme, le Directeur Exécutif de Randgold a laissé entendre qu’ils ont ouvert leurs portes à Oxfam à sa demande ; et qu’elles resteront toujours ouvertes à qui veut leur rendre visite.
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Daba Balla KEITA
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