À l’initiative de la Fondation pour le Développement au Sahel (Fds) et sur financement de son partenaire Oxfam América une caravane de presse sillonne les régions d’exploitation de l’or. La troisième région (Sikasso) constitue la première étape de cette tournée dont le but est de s’enquérir de l’impact de l’exploitation aurifère par les sociétés minières, sur les communautés locales.
Partie de Bamako, cette caravane était composée des responsables de la Fondation pour le développement au Sahel et des journalistes membres du réseau des journalistes qui s’intéressent aux questions touchant à l’exploitation aurifère. Cette mission était conduite par Tiémoko Souleymane Sangaré et Aboubacar Sangaré respectivement Directeur exécutif national et superviseur de la Fondation. Cette visite des sites miniers en effet s’inscrit dans le cadre de la mise en oeuvre du projet “War 001/13” intitulé “Rights based Mining éducation and Advocacy in Mali” élaboré par la Fondation pour le Développement au Sahedl (Fds).
La Fondation pour le Développement au Sahedl (Fds), faut-il le rappeler, est une Ong nationale qui travaille depuis 2006 sur les questions minières au Mali. Aussi, depuis le démarrage de ses activités, elle accompagne les communautés et les élus de huit (8) sites miniers dans les régions de Kayes et de Sikasso à travers l’information, la sensibilisation et le renforcement de leurs capacités sur certaines questions touchant l’exploitation aurifère.
L’objectif visé par la Fondation pour le développement au Sahel et ses partenaires en initiant cette caravane est d’échanger avec les responsables de compagnies minières et de constater sur place les réalisations socio économiques des compagnies minières dans le cadre du développement local.
UN DÉFICIT DE COMMUNICATION À SYAMA-SA
Dans la région de Sikasso les réalisations de la société des mines Syama (Simisy-Sa) ont été les prémiers centres d’intérêt de la mission de la Fondation pour le Développement au Sahel (Fds). Une visite rendue dans le village de Fourou a permi de constater certaines réalisations.
Dans cette zone, l’exploitation aurifère est faite par la société. Résolut ici, l’impact de l’exploitation est moins visible. Le scepticisme du moins la reticence des sociétés à communiquer sur leurs actions explique beaucoup le manque de visibilité de l’apport de la mine sur la vie des communautés. Mais des témoignages plaident en faveur de la société d’exploitation de l’or on parle d’un château d’eau réalisé dans le village de Fourou qui fonctionne à partir du solaire. L’infrastructure permet un approvisionnement des populations en eau potable.
Dans le domaine de la santé, la société fait de son mieux. C’est ainsi qu’il faut vior dans la construction et l’équipement de centres de santé dans la commune de Fourou. Yacouba Koné secrétaire générale de la Mairie d’une voix hésitante explique quelques réalisations que l’on met, à l’actif des sociétés d’exploitation de l’or au niveau de cette localité : “c’est vrai les sociétés font beaucoup mais nous voulons”, plus dit l’équipe de la mairie de Fourou qui ne manquent pas du citer quelques réalisations des sociétés minières.
Parmi les dons de la société des mines de Syama-Sa à la Commune de Fourou, on retient entre autres un Lycée public une salle de spectacle un deuxième chateau d’eau, la construction de salles de classes la renovation du centre de santé et des dons de diverses natures. Le problème réside beaucoup plus dans le manque de communication entre les sociétés et les communautés. C’est pourquoi pensent qu’elle devraient bénéficier beaucoup plus que ce que offrent les sociétés minières exploitant la richesse leur sous-sol. Ce sentiment de frustration n’est pas partie par la mairie, le Maire et ses collaborateurs directs qui, du reste font une rétention de l’information. Pourquoi ? allez-y savoir.
SOMIKA ENTRETIENT L’ESPOIR À KALANA
À Kalana, cercle de Yanfolila, Somika-Sa entretient l’espoir des villageois. C’est ce que l’ont peut affirmer après l’entretien que l’équipe de la Fondation pour le Développement au Sahedl (Fds) a eu avec la direction de la mine d’or, de Kalana et les responsables de la mairie. Ici, tout le monde est unanime sur l’impact de la mine sur les populations.
Avnek Gold Mingin est la nouvelle société qui s’occupé de l’exploitation après la fermeture de la première société. Alassane Kané, chef d’usine et Charle Dougnon, directeur des ressources humaines de cette société sont formels. “La société tourne à perte malgré tout nous avons décidé de poursuivre les activités pour éviter de mettre des chefs de familles au chômage”. Dans leurs déclarations, ils confirment les propos du Directeur général de cette société, Monsieur Roy Weade.
Dans un échange direct, le membres de la Direction de Somika sa sont revenus avec tous les détails sur les réalisations faites par des société au niveau de ces communautés. On retient qu’en 2004. Ce fut le delent des activités d’exploitation par cette société qui est une mine souterrains. La société veut évoquer en allant à une exploitation à ciel ouvert. 2016 est l’échéances fixées pour cette exploitation. L’impact de l’exploitation de cette mine et perceptible par tout le village et au delà.
À Kalana et dans d’autres localités les valisations faites par la société soutient à l’oeil nu. L’éducation, la santé, l’eau sont des axes prioritaires. Les actions de Somika s’inspirent du Programme de développement Économique Social et Communautaire (Pdesec).
Les femmes pensent qu’elles sont oubliées. Non !, rétorque le maire Drissa Sidibé, appuyé par le secrétaire général de la mairie. Dans un proche avenir, les femmes de Kalana peuvent s’attendre à beaucoup de retombées l’exploitation de l’or par Somika-Sa. La société travaille en droite collaboration avec l’équipe de la Mairie. Bien que la mairie ne minimise pas l’impact de Somika sur le développement local, tout observateur averti pense que les sociétés minières peuvent contribuer plus et mieux au développement local et à juste titre d’ailleurs.
De notre envoyés Spécial, Laya DIARRA
Il faudrait peut-être essayer de vous relire un peu mes confrères. Trop d’irrégularités (fautes d’orthographes et d’inattentions) dans l’article.
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