Exploitation illégale de l’or : Le directeur exécutif de Randgold interpelle les autorités maliennes

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La société minière Randgold ressources limited a organisé sa conférence de presse biannuelle pour informer l’opinion nationale sur ses différentes activités à travers le Mali. Elle a été présidée par son directeur exécutif, Mark Bristow, en présence du directeur régional de l’Afrique de l’Ouest du groupe, Mahamadou Samaké, et d’autres invités de marque. C’était le 29 janvier 2018, à l’hôtel de l’Amitié.

Le directeur exécutif de Randgold ressources limited, Mark Bristow, a déclaré que l’investissement continu de la société au Mali avait montré la voie à suivre, et que le développement actuel de nouvelles mines augmenterait la contribution déjà considérable de l’industrie minière à l’économie du Mali.

Chiaka Berthé, directeur des opérations de l’Afrique de l’Ouest de Randgold, a fait la présentation de la société minière Randgold ressources Limited qui est présente dans plusieurs pays africains. Concernant le Mali, il y a plusieurs mines à travers le pays et la plus grande est le complexe Loulo-Gounkoto, qui est parmi les 10 plus grandes mines à travers le monde. Selon lui, leur société veille à la protection de l’environnement, la sécurité et la santé au cours des différentes activités au Mali. Le complexe minier de Loulo-Gounkoto de Randgold Ressources est en bonne voie pour améliorer sa performance record de 2016. La production de l’année dernière devrait atteindre un nouveau record de production à moindre coût, a déclaré M. Berthé. Il a aussi ajouté que le complexe était bien positionné dans l’exécution de son plan d’affaires de 10 ans, qui vise une production de plus de 600 000 onces par an.

Hilery Diarra, directeur de l’environnement de Randgold ressources Limited, a souligné les projets de développement communautaire que la société a entrepris sur les sites d’exploitation. En outre, il a estimé que l’orpaillage doit être mieux encadré. Ainsi, il a expliqué le rapport entre leur société et les orpailleurs. Pour lui, actuellement il y a d’autres types d’orpaillage sur le terrain, avec la présentation des semi-industriels et  le problème peut se poser si les orpailleurs se trouvent à l’intérieur de leur permis d’exploitation.

Quant à Mahamadou Samaké, directeur régional du groupe pour l’Afrique de l’Ouest, il a souligné l’importance de maintenir un environnement fiscal et réglementaire capable d’attirer l’investissement et le réinvestissement dans le secteur minier. «Il est donc impératif que l’examen actuel du code minier soit entrepris en tenant compte de cet objectif et que tout changement proposé soit fait en fonction de l’attractivité relative du code par rapport aux pays voisins qui sont en concurrence pour les mêmes dollars dédiés à l’exploitation et à l’investissement. Cela est particulièrement important pour faire face aux défis inhérents à la mise en valeur et à l’exploitation d’une mine dans un pays confronté à des problèmes d’infrastructures comme le Mali, avec des difficultés de trouver des réserves d’or. Le gouvernement devrait se concentrer sur le travail avec l’industrie pour maintenir la position du Mali comme l’une des premières destinations pour l’investissement minier en Afrique de l’Ouest», a martelé M. Samaké.

Randgold au service de la protection de l’environnement

Selon Siaka Berthé, directeur des opérations de l’Afrique de l’Ouest de Randgold, leur société est en train de mettre en œuvre des mécanismes pour traiter les boues de poussière, avec le processus de fermeture de la mine de Morila.

Le directeur exécutif de Randgold, Mark Bristow, a également lancé un appel au Mali à consulter ses voisins pour trouver une solution transfrontalière au problème croissant de l’exploitation minière illégale. Dans certaines régions du Mali, cette situation est désormais incontrôlable et les dommages causés aux biens et aux ressources décourageraient les investisseurs mondiaux si cela devait perdurer. Il a noté que Randgold et les autorités fiscales maliennes ont fait des progrès en travaillant ensemble pour résoudre leurs différends fiscaux en cours y compris la TVA.

Adama TRAORE

 

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