Regroupées au sein d’une association dénommée ARACF (Association des ressortissants et amis de la commune de Faléa), les populations expriment de graves inquiétudes quant au manque de transparence dans l’exécution des travaux d’exploitation en cours. Une délégation que dirigeait le Secrétaire à la communication de l’Association, Nouhoum Kéita, a rencontré, le 10 février à Dakar, une délégation de
Les raisons de la vive préoccupation des populations de Faléa ont été étalées au grand jour au Forum social mondial qui s’est tenu du 6 au 11 février à Dakar. C’était au cours d’une rencontre entre Nouhoum Kéita, le Secrétaire à la communication de ARACF, Hannes Lammler du Forum Civique Européen et une délégation composée du Groupe de
Selon les explications de Nouhoum Kéita, en 2007, la société canadienne Delta exploration Inc., intégrée en 2009 à Rock Gate Capital Corp (une autre société canadienne), a obtenu du gouvernement malien un permis d’exploration et d’exploitation des ressources de Faléa, une commune rurale située dans l’ouest du Mali, entre les frontières de
Mais, depuis le début des travaux, relève ARACF, l’étude d’impact environnemental n’est toujours pas réalisée et l’ARACF n’a toujours pas reçu d’information concernant son échéancier, comme le stipule le Code minéralier malien. Mais la plus grande inquiétude des populations est née du fait qu’en plus de l’insalubrité et des nuisances causées par la base opérationnelle de Rock Gate, il y a eu des morts successives et suspectes de vaches en gestation aux abords des points de carottage situés dans la zone de prospection. L’accessibilité, pour le moins incompréhensible, des trous de carottage aux animaux, car ils ne sont ni protégés ni étanchéifiés, confirme les craintes et les inquiétudes des paysans. Et, comme si cela n’était pas encore assez, la construction d’une piste d’atterrissage, à
Faléa, commune rurale située dans l’ouest du Mali, est dotée d’une biodiversité et d’une richesse culturelle exceptionnelles. Selon des données récentes, elle recèle le plus important potentiel d’uranium de la zone, avec une estimation de 5000 tonnes sur le bassin Mali – Sénégal Nord – Guinée. Le même bassin regorge de plus de 420 millions de tonnes de Bauxite.
Pierre Fo’o Medjo
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