Après la tempête, c’est le beau temps, a-t-on coutume de dire. Les 3000 travailleurs de la mine d’or de Loulou ont repris hier matin le service après presqu’une semaine de sit-in pour réclamer des droits. La direction de la Société Minière de Loulou, du groupe Rand Gold et les travailleurs ont signé un protocole d’accord dans la nuit du lundi au mardi, mettant ainsi fin à la crise. Les deux parties ont trouvé un terrain d’entente à la suite de négociations ayant conduit à des compromis.
Les faits :
La mine de Loulou est l’autre bras de ladite société dont l’autre partie se trouve à Tongan à Korhogo en Côte d’Ivoire. En 2016, la production mensuelle est passée de deux tonnes. En raison du dépassement des objectifs fixés, les mineurs de Loulou ont décidé de revendiquer leurs droits. Pour la simple raison que leurs homologues de la Côte d’Ivoire, qui n’ont pas atteint le même record, ont pu obtenir de la société une prime de 500.000FCFA par personne et 30% d’augmentation de salaire à la faveur d’une lutte soutenue par un seul parlementaire du pays. A Loulou, les travailleurs de la mine avaient exigé une prime de 2 millions FCFA par employé et une augmentation de salaire de 50 %. Devant la sourde oreille de la direction de SOMILO, un sit-in a donc été initié. Toute chose qui a mobilisé les notabilités de la localité, le maire de Stakily et le préfet de Kéniéba, la légion de la gendarmerie de Kayes, et même l’inspecteur de travail de Kayes. C’est à la faveur de tous ces efforts que des concessions ont été faite, pour aboutir à la reprise du travail. Rappelons que ces genres de mouvements sont fréquents dans les zones d’exploitation minière.
La rédaction
Aube d’Afrique
La Mine de Loulo et non la Mine de Loulou
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