La Direction Nationale de la Géologie et des Mines (DNGM) vient de valider son bilan annuel de 2016 et les perspectives de 2017. C’était à la faveur d’un atelier organisé à cet effet du 16 au 17 mars dernier à l’hôtel Massaley. La cérémonie d’ouverture a été présidée par le ministre des Mines, Professeur Tiemoko Sangaré. On notait également la présence de la Directrice Nationale de la Géologie et des Mines et de nombreux participants venus des différentes régions du Mali.
Aujourd’hui, la Direction Nationale de la Géologie et des Mines (DNGM) se propose de renforcer son rôle dans la mise en œuvre de la politique prônée par le département des Mines à travers la mise en place d’un cadre de concertation. Lequel se fixe comme objectif de faire le bilan annuel des activités de la géologie et des mines.
En effet, au cours de l’année 2016, la Direction Nationale de la Géologie et des Mines a effectué 33 missions d’évaluation et de suivi-évaluation des sociétés minières en phase d’exploitation, 226 missions dans le cadre des levées d’or des sociétés minières pour la production de 46 37 744 kg d’or contre une prévision de 43372,440 kg, soit une augmentation de 8,23%.
Pendant la même période, la DNGM a traité 13 rapports d’études de faisabilité des sociétés minières, 42 rapports d’activités des sociétés minières et 963 dossiers de demandes d’exonération portant sur les équipements lourds et des produits chimiques pour un montant hors douane de 114 milliards FCFA.
Face à ces résultats peu reluisants, la Direction Nationale de Géologie et des Mines envisage de s’engager désormais dans une dynamique d’échanges et de concertation annuels et élargis à l’ensemble des cadres des services géologiques, de la Direction Nationale et des Directions Régionales.
Ainsi, à travers sa Division mines, la DNGM prévoit en 2017 d’effectuer 6 missions groupées par semestre. Chaque mission durera entre 5 et 12 jours et comprendra 2 agents dont au moins un cadre.
A noter que le Ministère des Mines s’engage à faire du secteur minier un des moteurs de développement socio-économique du pays et un levier de croissance au cours des prochaines années. La revue du cadre institutionnel et la relecture du Code minier actuellement en cours, illustrent cette volonté de conforter la position du Mali sur l’échiquier sous régional des pays émergents.
Adama Dao