Développement par les minesrnLe gouvernement traîne le pied

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Les mines sont devenues, aujourd’hui, un enjeu aussi bien pour le gouvernement malien, les sociétés minières que pour les populations disséminées sur les sites miniers. Au- delà de cet enjeu, c’est le développement local, relais vers la croissance économique à l’échelle nationale qui est l’objectif recherché.

 

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Si la SEMOS, par exemple, tire son épingle du jeu et mouille son maillot dans le cadre du développement local (infrastructures routières, construction d’écoles et de centres de santé, développement de l’agriculture), l’Etat malien semble traîner le pas dans sa tentative de faire l’industrie minière un véritable pole de développement . Cela est d’autant plus vrai que l’or est le premier pilier de notre économie. Cependant, il s’agit d’un produit périssable qu’on ne peut pas remplacer une fois l’exploitation terminée. Voilà qui interpelle les autorités.

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Aujourd’hui donc, le gouvernement doit avoir une vision des sites miniers. Plus concrètement, il s’agit de faire du Mali un pays émergent, ouvert où les investisseurs se bousculent au portillon. Bref, faire de notre continentalité une force et non un handicap comme l’a si bien suggéré Mahamadou Bah, un des facilitateurs lors de l’atelier de Sadiola les 25, 26 et27 janvier 2011.

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Le Mali peut sortir un pan entier de développement à partir de sa production d’or comme le Ghana et l’Afrique du Sud si l’on veut que l’or brille pour tous les Maliens. Une Loi d’orientation minière de développement s’impose. Et croire que le tronçon routier Kayes – Sadiola n’est pas bitumé, on se demande quel sera l’apport du gouvernement pour les communautés. Or, le gouvernement a déjà touché, pour la seule mine de Sadiola, plus de 600 milliards de FCFA. Et nonobstant la bonne volonté des députés de Kayes, du maire de Sadiola et de la SEMOS, l’effort du gouvernement ne suit toujours pas.

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ISSIAKA SIDIBE


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