Le périmètre minier de African Gold Group (Agg) était l’objet d’une dangereuse menace par le fait de milliers d’orpailleurs traditionnels et des gens faisant de l’exploitation mécanisée. Une situation inacceptable selon le département des Mines, qui a organisé, la semaine dernière, une descente musclée pour faire déguerpir ces occupants illégaux.
Le vendredi dernier, le chef de cabinet du ministère des Mines, Mahamadou Touré, a animé au siège du département, une conférence de presse. Ordre du jour : les grands axes de la nouvelle vision du département pour sortir notre pays de la monoculture de l’or, encourager la diversification, amener les sociétés d’exploitation à accepter certains compromis sur les royalties (versées à l’Etat) afin de constituer une réserve sur l’or produit et presque entièrement exporté.
Aussi, les responsables actuels du département, estiment qu’il est temps qu’on aille au-delà de certains discours pour élaborer de vrais projets de développement des communes limitrophes de sites miniers. Ce qui, estime M. Lassine Touré, conseiller technique, doit amener les différents partenaires à travailler sur des Kits à même de prendre en compte quelques besoins des communautés, en terme d’accès à l’eau potable, de réalisation d’infrastructures routières et scolaires.
Lors de cette rencontre, une question a vite dominé les débats. Il s’agit de la descente musclée opérée à Kobada, la semaine dernière. Le département des Mines a fait déguerpir ceux qui ont envahi le titre minier de la société African Gold Group (Agg). Le département a pris cette décision après avoir constaté que certains, au lieu d’une exploitation artisanale, s’adonnaient à une vraie exploitation mécanisée sur le site. Au moyen d’engins lourds comme des pelles, bennes, des grilles. Une situation inquiétante pour la société Agg, qui a saisi l’Etat d’une plainte. C’est suite à cette plainte, que le département des Mines et celui de la sécurité intérieure, ont conjointement organisé une descente des forces de sécurité sur le site pour le débarrasser de ses occupants illégaux.
Le chef de cabinet, Mahamadou Touré, a aussi mis l’accent sur les investissements que l’exploitation minière, notamment aurifère, apporte à notre pays. «Après le coup d’Etat, l’activité économique du pays a réussi un coup dur. La situation aurait pu être plus catastrophique n’eut été le secteur des mines qui a continué à travailler et qui apporte des ressources au pays», a déclaré M Touré, qui explique que ceci doit amener notre pays a prendre à bras le corps la question de la sécurisation des permis miniers attribués aux sociétés.
Oumar Diamoye
foutez la paix a ces pauvres orpailleurs.ce pays qu’est le mali na rien a donner a sa jeunesse.on parle de l’ecole.combien de jeunes maliens sont a la maison faute de boulot.alors laissez les respirer.le citoyen malien na jamais vu la couleur de tout l’or exploité par les societes minieres.alors foutez nous la paix.
Les orpailleurs traditionnels peuvent continuer a avoir leur gagne pain si le gouvernement controle et structure ce domaine. Quand aux autres comme seydou camara l’a mentionne doivent etre sanctionnes. Macko nos gouvernements s’ enfichent de l’impact de l’explotation orifiere sur l’environnement dans le pays. Les villages et regions ou l’explotation se fait sur pourris et empestes par les produits chimiques qui sont entrain de tout detruire comme les rivieres, les terres cultivables, les nappes freatiques, l’air etc… il ne projette pas un developement durable pour ces villages et regions. Ces grandes entreprises sont la juste pour faire leur fric et degager en nous laissant toutes leurs merdes. Il n’ ya pas de lois depollution et de traitement de leur merde. Quand elles les mines s’ epuiseront nous seront pris avec ces merdes. Plusieurs pays africains en subissent les consequences actuellement. Les conneries que ces enterprises font chez, elles n’oseront jamais cela chez elles. 🙁
Ce déguerpisse ment des orpailleurs qui opèrent avec des machines ne sont plus dans leur statut légal donc doivent être chassés.Les orpailleurs sont des gens qui travaillent avec des moyens rudimentaires et non avec des machines modernes.
D’autre part il faut que le gouvernement respecte le contrat qu’il signé avec les groupes miniers.
mettez en tête nos terres ne sont pas à détruire on sait à combien l’or apporte à ces sales dirigeants qui ne songe pas dans l’environnement que vit cette population,mettez vous en tête les sales dirigeants la terre de nos ancêtres ne sont pas à vendre.
Les autorités des localités d’orpaillage doivent prendre leur responsabilités pour interdire les sites pendant l’hivernage et aux élèves. Dans un village de kangaba un enseignant a déclaré que sur un effectif de 38 élèves, 8 étaient présents. Et plusieurs champs sont restés à l’abandon faute de travailleur. C’est un danger qui guette ces zones sans compter la prolifération des maladies sexuellement transmissibles.
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