Le mercredi 26 octobre dernier, le directeur exécutif du groupe Randgold, M. Mark Bristowétait face à la presse à l’hôtel Onomo. Objectif: faire le point de la contribution du groupe Randgold à l’économie malienne depuis 20 ans.Mais aussi, donner leur version sur le problème qui oppose le groupe au gouvernement du Mali. Il avait à ses côtés, le directeur régional du groupe, M. Mahamadou Samaké.
Selon les responsables du groupe Randgold, au cours des 20 ans qu’ils ont passés au Mali, le groupe y a investi 1500 milliardsFCFA et contribué pour 2500 milliards FCFA dans l’économie du pays sous forme de taxes, redevances, salaires, paiements aux fournisseurs locaux et dans les initiatives économiques.
A en croire Mark Bristow, la contribution de Randgold au PIB du Mali a été de 6% à 10% durant les sept (7) dernières années. Ajouté à cela, plus de 5000 personnes qui sont directement embauchées par les mines de Randgold.
M. Bristow dira que dans le contexte actuel, il est plus important pour les gouvernements africains de s’engager avec les investisseurs dans un esprit de réel partenariat. Il s’est dit convaincu que la contribution de Randgoldau trésor public et en faveur des populations maliennes autour des mines de Loulo, Gounkoto et Morila sont un exemple frappant des résultats tangibles dont le pays abénéficié et continue de bénéficier.
Selon lui, le niveau de leur engagement au Mali et le fait qu’ils y cherchent des nouvelles opportunités témoignent de leur confiance au partenariat avec le gouvernement. Mais aussi, de leur philosophie de partage de la valeur créée avec le gouvernement et les populations.
« De même que les partenariats les plus réussis sont de temps en temps mis à l’épreuve, nous avons connu au cours des années passées, certains conflits avec l’administration fiscale du Mali», a expliqué Mark Bristow. Avant d’ajouter que jusqu’à ce jour, ils toujours trouvé des solutions acceptables aux deux parties à travers des négociations constructives.
Parlant du problème fiscal qui oppose la société à l’administration fiscale malienne, M. Bristow a indiqué que malgré leurs efforts de résoudre ce problème amicalement, le gouvernement a fermé leur bureau de Bamako et saisi leur compte bancaire. Avant de demander un paiement additionnel comme condition pour la réouverture de leur bureau.
Pour témoigner de leur bonne foi et en tenant compte des difficultés financières du Mali, poursuit-il, ils ont accepté de payer à titre d’avance, la somme de 15 milliards FCFA étant entendu que les deux parties devaient s’assoir pour arriver à une solution globale et finale à tous les différends fiscaux des sociétés du groupe Randgold. Selon lui, tout paiement injustifié concernant les vérifications contestées leur sera remboursé à la fin du processus.
S’agissant des activités de Randgold sur le terrain, M. Bristow dira que le complexe de Loulo-Gounkoto poursuit sa solide performance et était en voie de battre ses prévisions de production de 670.000 onces d’or pour l’année. Selon lui, l’étude de faisabilitépour la construction de la super fosse de la mine de Gounkoto est prévue pour la fin de l’année.Et leur objectif est de maintenir leur production annuelle à plus de 600.000 onces pour les dix (10) prochaines années.
Fily Sissoko
Les deux parties doivent continuer a’ travailler ensemble pour leurs interets mutuels!!! Les investissements etrangers au Mali doivent etre encourage’d!!! Les impots maliens aussi doivent etre paye’s conformement aux lois en vigueur!
Ce probleme doit avoir une solution loin des medias!!!
Salut a tous. L’ecole Malien ces apprend les Français, et non preparer l’avenir du Payes ni la population.
Mark Connais ce situation, mais c’est un Malien qui detourne l’Etats par ce que il est entre le Gouvernement et group Randgold.
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