Le mouvement populaire à été rehaussé par la présence des nombreux cadres ressortissants du terroir d’implantation de la mine venus de Bamako. La Maison du peuple n’a pu contenir tout ce monde.
Dans une ambiance bon enfant, se sont succédés des intervenants, pour réclamer la réouverture de la mine qui avait suscité l’espoir pour les jeunes, et pour magnifier les actions salvatrices du PDG de Woussoul’or. Au nombre desquelles la construction d’écoles, de centres de santé, de mosquées et de routes du développement pour les populations.
Dans son intervention, Le président de la jeunesse des clubs de soutien à Yanfolila, Bouran Koné et Fousseyni Sanogo, représentant les jeunes sans emploi, ont témoigné des actions bienfaitrice de l’homme à l’égard de la jeunesse. Ils ont assuré que la contribution de la société Woussoul’or dans la lutte contre le chômage est capitale dans le développement dans la zone.
Le président national du club de soutien aux actions salvatrices de l’homme, Youssouf Sidibé, a pour sa part déclaré : « Nous devons garder à l’esprit que le Mali ne sera que ce qu’en feront les Maliens. Les richesses minières sont d’abord le patrimoine des Maliens de la carrure du promoteur de Woussoul’or ». La sauvegarde de ce patrimoine nécessite un certain comportement qui a tout son sens dans le cadre de l’exploitation minière. Les idées, la volonté et même l’expertise existent chez bien de Maliens, pour l’exploitation minière du riche sous sol de notre pays. Pour mettre en pratique cette forte aspiration du peuple malien, nous avons décidé d’apporter notre soutien à la société minière Woussoul’or et à son président directeur général, Aliou Boubacar Diallo, qui est un pionnier dans la recherche et l’exploitation minière. La société à créé des centaines d’empois aux jeunes et aux populations. Il est normal pour nous, sinon même obligatoire de soutenir les actions tendant à l’ouverture de ces mines. Aliou Diallo, n’est pas seulement un chef d’entreprise, il est avant tout un patriote convaincu, et Woussoul’or une entreprise au service du social et des communautés villageoises ; cela avant même d’entrer en production ».
Le président des jeunes élus du Mali, Sory Ibrahim Traoré, a mis en exergue l’importance et la portée de l’événement. Il a notamment déclaré, en conclusion : « La vision du promoteur de Woussoul’or est de faire de sorte que l’or brille pour tous les Maliens, en référence à l’histoire d’un grand homme du Mali, Kankou Moussa. La vision de Woussoul’or est que plus jamais les Maliens ne doivent être des mendiants. C’est l’œuvre d’un Malien qui mérite d’être accompagné au lieu de lui mettre des bâtons dans ses roues en l’empêchant de travailler. Donc, œuvrons pour l’émergence d’une classe d’opérateurs miniers maliens au Mali, œuvrons pour la réussite de la société Woussoul’or, pour que l’or puisse briller pour tous les Maliens ».
On sent chez les wassoulounké une grande impatience de voir la mine remise en activité. D’autant plus que presque toute la jeunesse, qui avait trouvé des emplois rémunérateurs est en chômage. Ce sont des bras valides qui avaient en charge des familles nombreuses. On comprend alors leur appel en direction des autorités de la république et précisément le président Ibrahim Boubacar Kéïta, qui promis lors de la campagne présidentielle à Yanfolila de faire briller l’or pour tous les Maliens, tout en souhaitant la promotion des initiatives nationales dans le secteur, à l’instar d’Aliou Boubacar Diallo, un pionnier dont il avait vanté les mérites.
Alassane Cissé