Le Président de la Chambre des Mines du Mali, Abdoulaye Pona, dresse un bilan positif de son mandat à la tête de l’organisation. C’était au cours d’un déjeuner de presse tenu, le samedi 8 octobre 2016, à l’hôtel Salam.
Dans une présentation liminaire du Secrétaire général de la Chambre des mines, il ressort que les activités minières ont connu un envol impressionnant dans notre pays depuis deux décennies. Avec 9 mines en exploitation et une production moyenne annuelle de 50 tonnes, le Mali occupe la 3ème place après l’Afrique du sud et le Ghana parmi les pays africains producteurs d’or. Cette production d’or est d’ailleurs appelée à évoluer avec l’entrée très prochaine de deux nouvelles mines d’or en production, celles de Nampala et de Komana.
Il est à noter que cet essor a été atteint grâce à une volonté politique manifeste qui s’est concrétisée par le renforcement de l’arsenal administratif et juridique à travers la création d’un Ministère des mines, un département dédié exclusivement au secteur minier, et la révision constante du code minier.
Cependant, le défi majeur qui se pose au secteur minier malien reste celui de la diversification de la production des ressources minérales. Ainsi, de son entrée en activité (il y a seulement 5 ans) à nos jours, la Chambre des mines a enregistré des acquis, connu des contraintes et s’est fixé des perspectives.
Selon le Président Pona, lorsqu’il s’est agi de créer au Mali un organisme national pour représenter les métiers des mines, le choix du législateur malien a été de ratisser très large. Selon le Président, il est temps que les entreprises maliennes puissent se développer pour exploiter l’or malien afin que la population en bénéficie. A l’en croire, les ressources minières ne sont pas intarissables donc, il faut une bonne politique afin d’en profiter pour le peuple. Avant de saluer son équipe pour les efforts fournis pour le développement du secteur minier.
Seydou Karamoko KONE