Ces travaux de restitutions se sont axés sur la description de la situation géographique de la mine, la présentation de l’usine, les responsabilités sociétales du complexe vis-à-vis de la communauté locale et les performances environnementales enregistrées par la société minière. C’était en présence des autorités régionales de Kayes, les notables du cercle de Kéniéba ainsi que les responsables du complexe minier.
D’entrée de jeu, le directeur par intérim du complexe Loulo-Gounkoto,Tahirou Ballo a indiqué que cette rencontre consiste à informer l’opinion nationale du rapport d’activités 2014 du complexe qui, selon lui, entre dans le cadre de la politique de communication de l’activité minière au Mali. Ainsi, il a indiqué que le complexe minier est situé au sud de notre pays, touchant la frontière avec le Sénégal et adjacente au fleuve Falémé. Il s’allonge, dira-t-il, à l’intérieur du cercle de Kéniéba qui est un prolongement des roches Birimiennes abritant un nombre majeur de gisements d’or au Mali, y compris Gara, Yalea, Gounkoto, Sadiola, Ségala et Tabakoto.
En outre, il a ajouté que le permis d’exploitation du complexe minier s’étend sur 72km2 dans la commune rurale de Sitakily (cercle de Kéniéba), détenu par Randgold à 80% et l’Etat du Mali à 20%, a été financé à 100% par Randgold. A le croire, les mines Loulo et Gounkoto ont commencé leur exploitation respectivement en novembre 2005 et en juin 2011 avec une production de plus de 20 tonnes d’or en 2014.
Par ailleurs, l’ingénieur géologue, Ousmane Diarra a fait la présentation des différents gisements de la mine dont celui de Yalea qui s’étend sur 2,7 km et celui de Gara qui s’étend sur 1,8 km. S’agissant de l’usine, l’ingénieur -géologue a indiqué qu’elle s’occupe du traitement mécanique et chimique des tonnes de minerais extraits dans la mine. Dans le domaine de la responsabilité sociétale, le complexe minier Loulo-Gounkoto a réalisé 44 forages villageois et continue à gérer un système de réticulation d’eau qui fonctionne aux panneaux scolaires assurant ainsi plus de 90% des besoins communautaires en eau potable.
Dans le domaine de la santé, il a construit des cliniques dans les sites de Loulo et de Gounkoto ainsi que des CSCOM dans ses localités pour réduire la mortalité à l’accouchement et le taux du paludisme.
S’y ajoute la mobilisation de 200 mille dollars pour la campagne de sensibilisation pour la lutte contre Ebola. Dans le volet éducatif, le complexe a construit et équipé 50% des salles de classes, cela a permis d’enregistrer un taux de réussite de 87% en 2014 contre 7% en 2013. En plus, le complexe a procédé à la distribution de 10 tracteurs aux paysans, des intrants agricoles, la création des activités génératrices de revenus pour les femmes. Tout ceci couronné par la construction d’un centre agrobusiness pour une valeur de plus d’un milliard de FCFA. Il faut rappeler que toutes ces activités ont été menées sans aucun incident environ-nemental.
SD