Le Président et directeur exécutif de Barrick Gold Corporation, Mark Bristow a animé, la semaine dernière un point de presse dans le complexe minier de Loulo-Gounkoto. Il était accompagné par les responsables des différents services de Barrick Gold Corporation, notamment le nouveau directeur général de Loulo-Gounkoto, M. Abas Coulibaly.
D’entrée de jeu, le président Mark Bristow a fait savoir que le partenariat réussi de deux décennies entre le gouvernement du Mali et Randgold a fait de l’industrie minière aurifère, l’un des principaux moteurs de l’économie du pays. Selon lui, l’industrie minière du Mali a été confrontée à de nombreux défis sociaux et fiscaux. Pour surmonter ces défis et faire en sorte que le secteur maintienne sa contribution à l’économie cela nécessite une coopération plus étroite entre le gouvernement et l’industrie dans un esprit de transparence et d’engagement, souligne-t-il. A l’en croire, Barrick est entrée au Mali à travers la découverte de Randgold et le développement de la mine de Morila qui a jeté les bases de son industrie minière et qui a ainsi marqué le premier véritable partenariat entre un pays d’accueil et les investisseurs en Afrique de l’Ouest. En outre, il ajoute que depuis lors, les opérations de Barrick ont versé environ 2.7 milliards (environ 1.6 billions) en impôt, redevances et dividendes à l’Etat. De préciser que ses mines contribuent actuellement pour plus de 40% de la production totale d’or du pays, ce qui a réconforté le trésor public et les actionnaires. Il soulignera que toutes ses mines dans le pays sont gérées par des cadres maliens. Avant d’ajouter que certains des principaux dirigeants en Afrique et dans la région du Moyen-Orient de Barrick sont les produits des programmes de développement du capital humain du groupe au Mali.
Toujours selon le conférencier, la mine contribue également à l’économie grâce à son soutien aux entreprises locales, auxquelles elle a versé environ 190 Millions de dollars (environ 112 milliards de FCFA) au cours de cette année. De même, elle continue d’investir dans la communauté et tous les villages notamment dans les écoles, les cliniques de soins de santé primaire et l’accès à l’eau potable.
Pour sa part, le nouveau DG de Loulo-Gounkoto, Abas Coulibaly a saisi l’occasion pour dire que Morila est en voie de fermeture, donc un investissement significatif dans un (Agropole) a été créé pour fournir une micro-économie durable pour les villages autour de la mine après l’exploitation minière. Aussi, à Loulo il y a un collège agricole qui a été créé cette année, et 40 diplômés ont été déployés dans 10 fermes. Selon Abas, pendant le trimestre écoulé, le complexe Loulo-Gounkoto a réalisé à nouveau des records de production et était en bonne voie pour atteindre ses objectifs de production de 690,000 onces d’or pour 2019. Aussi, il est l’une des plus grandes opérations minières aurifères au monde et l’une des plus grandes entreprises en Afrique de l’Ouest en termes de revenus, d’emplois, d’impôts et de dividendes versés à l’Etat.
A l’issu de la conférence de presse une visite de terrain a été accordé aux journalistes, précisément dans la mine souterraine à Kéléya, dont la profondeur fait à peu près plus de 700m.
M. TRAORE
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