L’éventualité du financement du projet sur la table de la BMS-SA
Une équipe de la Banque malienne de solidarité BMS-SA était le vendredi 3 mars dernier sur le site du permis minier de Kelekele dans le cercle de Kolondièba appartenant à la société Z Gold mining SA. A travers cette visite de terrain, il s’agit de constater de visu les travaux réalisés sur le terrain pour l’éventualité d’un financement. Ainsi, il nous revient que durant 12 ans de recherche sur le site, cette société minière appartenant à un de nos compatriotes, Djibril Zoromé, a investi plus de 4 milliards de FCFA avant que les géologues ne découvrent des gisements d’or exploitables sur 30 ans mais à condition d’avoir une usine pour le traitement du minerais. Une chose qui nécessite un investissement conséquent de plusieurs milliards de FCFA.
Le site minier de la société Z Gold mining SA est situé près du village de kélékélé, arrondissement de Toussekela, dans le cercle de Kolondièba, à environ 300 km de Bamako. L’endroit est entouré par plusieurs mines déjà en exploitation par certaines grandes sociétés minières, notamment Siama, Nampala… C’est dans ce cercle minier que la société Z Gold mining SA appartenant à un de nos compatriotes, Djibril Zoromé, a posé ses valises depuis 12 ans sur un permis minier de 48 km2. Evoluant, seul sans aide extérieur, ou financement d’une structure bancaire, le promoteur de la mine n’a pas baissé les bras durant toute cette période. “Durant ces 12 ans, nous avons réalisé plus de 1000 trous de sondages, 300 puits et 12 tranchées sur le site ; ce qui nous a permis de découvrir des gisements d’or et d’ouvrir une carrière ou fosse minière dans laquelle nous avons déjà extrait aujourd’hui plus de 100 000 tonnes de minerais qui pourraient contenir après traitement plus de 150 kg d’or pour une valeur de 2 milliards de FCFA”, précise Zoromé. Justement, de nos jours, c’est le traitement de ce minerais qui est l’étape décisive de ce projet aurifère qui est au centre de toutes les attentions, car nécessitant l’installation d’une usine de traitement. Même si l’entreprise Z Gold mining a des moyens financiers limités pour parvenir à cette fin, elle pourra éventuellement compter sur l’accompagnement de la BMS-SA qui a dépêché le vendredi 3 mars dernier une équipe sur le terrain pour constater de visu les réalisations déjà faites et celles en cours. Car, pour rappel, ce sont plus d’une demi-douzaine de bennes, une peule hydraulique, une niveleuse qui sortent quotidiennement des minerais dans la fosse minière. Ce, sans oublier les ingénieurs au nombre de 10, notamment des Maliens, Béninois, Sud-Africains, Togolais et Burkina. Ainsi, sur le terrain, les émissaires de la BMS SA ont longuement échangé avec le promoteur du projet Djibril Zoromé et les ingénieurs géologues, pour en savoir davantage sur la teneur des minerais, le temps que pourra prendre l’usine pour sortir de terre.
“Si le financement est acquis, en trois mois, toutes les pièces pourront être acheminées sur le site. Car, pour faciliter le transport de nos graviers, nous avons nivelé le tronçon pour le passage des gros porteurs ; ces travaux d’entretiens des routes vont se poursuivre”, a éclairé et promis Zoromé à l’équipe de la BMS-sa.
Une mine d’avenir respectueuse de l’environnement
La première fosse minière ouverte sur le site minier de Kelekela, près du hameau Bogola, où les visiteurs du jour se sont rendus, mesure près de 200 mètres de long pour 150 mètres de large et 7 mètres de profondeur. Déjà, plus de 100 000 tonnes de minerais ont été extraits et ce site seulement a une durée de vie de plus de 10 ans.
“La fosse est appelée à grandir et pourra avoir une durée de vie de plus de 10 ans. Aussi, avec les réserves que nous avons sur le permis, l’usine pourra tourner jusqu’à 30 ans, ce qui permettra à toutes les parties, la société minière, l’Etat, les villages environnants, kelekelé, Bogola, Menokobougou, Sassela, Sirakoroba, Toussekela et les opérateurs économiques de trouver leur compte”, a expliqué Jean Fané, ingénieur des mines chargé des travaux d’exploitation de production de la mine de Kelekelé. Il a par la suite ajouté qu’ils ont des gisements avec des teneurs différentes notamment les blocs à faible teneur, à moyenne teneur et à forte teneur allant de 0,5 à 2,5 g d’or par tonne.
La protection de l’environnement est au cœur de ce projet minier selon le premier responsable de la Mine, Djibril Zoromé et le chargé de la métallurgie du projet, Paré Halidou. “Nous allons mettre en place une usine moderne qui permettra de libérer l’or à travers un système de broyage. Nous allons mettre sur place des mesures de sécurité pour le personnel, les populations environnantes et surtout la faune et la flore. Nous allons installer des détecteurs de cyanure et le tout sera fait à travers des normes standards pour la protection de l’environnement qui est d’une importance capitale”, a ajouté Halidou Paré.
Aussi, il ressort surtout de cette visite de l’équipe de la BMS-SA que ce sont une cinquantaine de personnes des villages environnants de la mine et des ingénieurs et techniciens étrangers qui sont employées sur le terrain et ce chiffre va exploser avec l’installation de l’usine dont le coût selon un ingénieur minier peut être estimé à 6 milliards de FCFA.
Kassoum THERA, envoyé spécial
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Projet minier de Kelekele :
La société Z Gold mining SA en phase avec la population
S’il y a un aspect auquel les promoteurs de Z Gold mining SA tiennent beaucoup, c’est bien évidemment la bonne collaboration avec les populations environnantes de la mine. Déjà les 12 ans de présence pour la recherche ont permis à Djibril Zoromé de tisser de solides relations avec les populations, à commercer par les leaders de jeunesse, les chefs de village.
Cela fait 12 ans que Djibril Zoromé est ici. Nous n’avons eu aucun problème avec lui. Par ailleurs, nous le considérons comme un fils de Kelekélé car à chaque fois que nous le sollicitons pour quelque chose, il ne ménage aucun moyen pour nous appuyer. Pour ce faire, il a notre bénédiction et notre accompagnement pour que tous ces projets ici voient le jour et soient des succès”, a témoigné le fils du chef de village de Kelekele, parlant au nom de son père. Même sentiment de reconnaissance chez le président en exercice du Conseil local des jeunes de Kelekele, Kassim Koné, et son prédécesseur.
“Tout ce que le promoteur de Z Gold mining SA entreprend ici, il nous associe. D’ailleurs, nous avons une dizaine de jeunes qui travaillent actuellement à la mine”, a reconnu l’ancien président du Conseil local des jeunes de Kélekele, Mamadou Koné et de nos jours conseiller municipal à la mairie de Kolondieba. Cependant, dans cette localité, les femmes ont profité de cette occasion pour solliciter Z Gold mining pour la réalisation d’un jardin maraicher.
A Toussoukela, c’est la grande case qui servait jadis de lieu de rassemblement pour cet ancien canton qui a servi de cadre à cette rencontre avec les notabilités de la localité ou Djibril Zoromé et sa délégation ont été accueillis à bras ouverts.
Dans ce village, il a bénéficié d’un soutien sans faille des autorités coutumières, tout comme les populations.
“Aujourd’hui, les voies d’accès à notre localité ont été nivelées grâce à Z Gold mining SA. Aussi, ce sont les enfants de ce village qui préparent à manger pour ceux qui travaillent sur le projet. Ce sont aussi nos enfants qui sont sur le site”, a ajouté Adama Konaté, conseiller du chef du village qui a exprimé son soutien à ce projet.
Très honoré par ces marques de reconnaissance, Djibril Zoromé a profité de cette visite pour remercier les populations des villages et des communautés résidant dans cette localité.
“Ici, on m’a donné un site pour notre base, de la main d’œuvre pour les travaux ; donc les mots nous manquent pour remercier ces villages et les populations pour leur soutien à ce projet. Cette initiative, nous la voulons structurante, car des vielles personnes ont travaillé dans cette mine avant qu’elles ne soient remplacées par leurs fils. Le respect, l’entraide que j’ai dans ces communautés sont importants pour moi plus que toute autre chose”, a reconnu Djibril Zoromé.
Kassoum THERA, envoyé spécial
Zanga tu poses un problème sérieux mais dans un esprit tres négatif comme le font les Européens les grands pollueurs de la planète qui sont contre l’industrialisation de l’Afrique. Bien sur que tu dois suggérer que les exploitants de cette mine prennent soin de la protection de l’environnement, de la desertification, de la vie des hommes et de écosystème MAIS nous ne pensons pas que tu dois mettre ces facteurs comme un frein a notre développement et a l’exploitation de notre or pour le bonheur des Maliens!
‘ 100 000 tonnes de minerais qui pourraient contenir après traitement plus de 150 kg d’or pour une valeur de 2 milliards de FCFA”.
Et l’impact sur l’environnement, la desertification, et la vie des Hommes, l’ecosysteme?
Cela doit avoir un coût, non?
et l’or ne brille toujours pas pour les Maliens.
Car Konlondieba est encore l’une des zones les plus vertes du pays.
mon constat est valable pour tous les autres dites miniers du pays.
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