«L”or ne brillera pour tous les Maliens que lorsque les opérateurs économiques, les institutions financières locales deviendront des acteurs dynamiques et responsables du secteur».rn
A la faveur du lancement officiel de sa revue d”informations sur les ressources minières au Mali, "Echos mines", le ministre des Mines, de l”énergie et de l”eau, Ahmed Diane Séméga, a animé une conférence de presse, le mardi 25 septembre, à la Maison de la Presse. Interpellé sur la gestion de l”or du Mali dont apparemment les populations ne tirent pas grand chose de l”exploitation, le conférencier a été, on ne peut plus, clair. "L”or ne brillera véritablement pour tous les Maliens que lorsque les nationaux, notamment les opérateurs économiques, les institutions financières locales, joueront un rôle significatif en devenant des acteurs dynamiques et responsables du secteur" a-t-il laissé entendre.
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Que tire le Mali de son or? Où va l”or du Mali? Quel est la durée de son exploitation?. Telles sont, entre autres, les interrogations récurrentes que le commun du Malien ne cesse de se poser. Ahmed Diane Séméga s”est exercé à apporter une réponse à ces questions le mardi 25 septembre dans la salle de conférence de la Maison de la Presse.
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Pour la circonstance, il était accompagné par ses conseillers techniques, le patron de la Direction nationale de la géologie et des mines, Mamadou Dembélé, le directeur de l”Autorité pour la promotion de la recherche pétrolière au Mali (AUREP) et Sidi Mohamed Zouboye, Secrétaire permanent de l”Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE-Mali). Il est superflu de signaler que la salle a refusé les journalistes qui étaient venus en grand nombre.
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Ainsi, ressort-il de l”exposé d”Ahmed Diane Séméga que l”or a fait la richesse du Mali, qu”il continue encore à assurer, par sa contribution au budget d”Etat, l”amélioration des conditions de performances de l”économie nationale. Le conférencier de confier que les chiffres en la matière sont très éloquents.
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En 2006, l”exploitation aurifère a contribué à hauteur de 21% au PIB, 72% des résultats d”exploitation et les recettes générées par l”or au profit du budget d”Etat atteignent 100 milliards de F CFA tout en favorisant la création de plus de 1200 emplois directs. Et cela sans compter le développement des localités où est menée l”exploitation.
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S”agissant de l”avenir de l”exploitation minière dans le secteur de l”or, le ministre de déclarer que les perspectives sont très bonnes dans le secteur minier en général et dans le sous-secteur or en particulier. Et cela malgré la baisse prévisible des productions dues à l”épuisement des réserves connues, il y a de nouveaux développements qui autorisent tous les espoirs d”ouverture de nouvelles mines. "L”or ne brillera véritablement pour tous les Maliens que lorsque les nationaux, plus précisément les opérateurs économiques, les institutions financières locales, joueront un rôle significatif en devenant des acteurs dynamiques et responsables du secteur" a-t-il déclaré.
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Au terme de son allocution, le ministre Séméga a affirmé que cette revue est née pour promouvoir davantage la transparence dans le secteur de l”exploitation des mines au Mali en général de l”or en particulier.
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Sidi Mohamed Zouboye, Secrétaire permanent de l”Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE-Mali) de déclarer que le Mali est à l”heure de la transparence des industries extractives.
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A préciser que l”Initiative pour la transparence des industries extractives, l”ITIE est une coalition constituée de pays, d”entreprises du secteur extractif, de bailleurs de fonds et d”organisations de la société civile qui s”est fixé pour but de faire de l”industrie minière un instrument efficace de lutte contre la pauvreté.
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Selon M. Zouboye, le gouvernement du Mali a adhéré, en toute connaissance de cause, à l”Initiative pour la transparence des industries extractives qui va dans le sens de la lutte qu”il a engagée pour une plus grande transparence de ses procédures et l”amélioration continue de sa gouvernance.
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Il est à préciser que les concertations entre lesdites parties prenantes à l”activité minière ont conduit à l”élaboration du cadre institutionnel qui est fixé par le décret N° 7-180/PM-RM du 6 juin 2007. Conformément à ce décret, le Comité de supervision, de Pilotage et le Secrétariat permanent ont été mis en place.
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Le clou de la conférence a été l”intervention des hommes de médias qui ont demandé au département d”estimer la potentialité des réserves de l”uranium, de la bauxite au Mali, la stratégie de diversification de la recherche minière que le gouvernement a mise en place et la politique d”attribution des permis de recherche minière au Mali.
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Abdoul Karim KONE
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