5è édition des journées minières et pétrolières : Axée sur le développement communautaire

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Le Premier ministre Oumar Tatam Ly
Le Premier ministre Oumar Tatam Ly

Le Premier ministre, Oumar Tatam Ly a présidé le mardi 12 novembre 2013 au CICB la cérémonie d’ouverture de la 5è édition des journées minières et pétrolières du Mali qui ont pour l’objectif de permettre aux communautés de bénéficier davantage des retombées minières. 

 

 

La tenue de cette 5è édition s’inscrit dans le cadre de la mise en oeuvre de la  « nouvelle vision des autorités nationales, qui vise à accroître l’apport du secteur minier dans l’économie malienne et améliorer les conditions de vie des communautés », a laissé entendre le PM malien, Oumar Tatam Ly.

 

 

Dans le cadre de la diversification de l’exploitation minière au Mali, les autorités maliennes ont adopté  « trois stratégies » axées sur la prise en compte des  « préoccupations environnementales, le développement communautaire et le renforcement des capacités des ressources humaines » à travers notamment la création d’une école supérieure à cet effet, a expliqué le chef du gouvernement, Oumar Tatam Ly.

 

 

Par ailleurs, le ministre malien de l’industrie et des mines, Dr Boubou Cissé, a noté que son pays, qui vient de sortir d’une crise grave, connaît une  « nouvelle ère ».

 

 

Il a ajouté que les journées minières et pétrolières (JMP) constituent un facteur visant à faire du secteur des mines, l’un des piliers de la diversification de l’économie nationale d’où le choix du thème de cette 5è édition à savoir : « les mines et le développement communautaire », qui se tient du 12 au 14 novembre.

 

 

En plus des 9 mines industrielles en exploitation au Mali, on note l’apport des orpailleurs de l’économie nationale. Selon M. Cissé, environ 500 000 emplois sont engendrés dans le domaine de l’orpaillage avec 100 000 familles qui ont leurs besoins qui sont couverts. Ce secteur (orpaillage) sera un point clé de la politique minière du pays, a précisé le chef du département de l’industrie et des mines. « Nous entendons mieux structurer ce secteur et accroitre sa contribution à l’économie », a affirmé Dr Cissé.

 

 

En s’adressant aux experts présents dans la salle, il dira ne pas comprendre au nom de quelle logique économique, les grands opérateurs miniers préfèrent transporter de la brute sur des milliers de kilomètres jusqu’en Asie ou en Europe, pour enfin réexporter une partie du produit fini en Afrique.

 

 

« Dans la mesure où les usines de transformation utilisent peu de main d’œuvre et que le cout de la transformation est avant tout celui de l’énergie et de l’amortissement des investissements, pourquoi ces activités ne seraient-t-elles pas développer sur les lieux de production », a martelé le ministre de l’énergie et des mines.

 

Adama DAO

 

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