Rand Gold s’affiche comme la société minière qui a le plus contribué à l’économie nationale. En 21 ans d’activités dans notre pays, elle a payé 1182 milliards à l’Etat en dividendes et taxes.
La société minière Rand Gold se voit dans les bonnes dispositions en matière d’investissement et d’exploitation minière. Mercredi lors d’une conférence animée par ses responsables, plusieurs sujets ont été traités avec les journalistes. De prime à bord, la société a fait cas de sa satisfaction de continuer à mener ses activités dans notre pays.
Son directeur, Mark Bristow, et certains de ses responsables sont sans ambages sur la capacité de la société à développer de grandes mines de nos jours. Pour atteindre leurs objectifs de production, ils ont annoncé la création des nouvelles mines dans l’avenir et la poursuite des investissements dans le secteur aurifère.
Pour M. Bristow, grâce au succès continuel de l’exploration sur le permis de Loulo et de Gounkoto, il est possible de remplacer tout l’or extrait l’année dernière et continuer de délivrer des réserves et ressources additionnelles.
Si l’on en croit Mark Bristow, les travaux de préparation entrepris aussi au niveau du super puits de Gounkoto vont renforcer la position du complexe comme un producteur à long terme de 600 000 onces au moins par an.
Le directeur général de Rand Gold dira qu’en même temps que Morila, toutes les autorisations nécessaires pour le développement du satellite de Domba ont été obtenues après deux années de consultation avec les communautés. L’exploitation devrait débuter en septembre prochain.
Selon lui, Morila a également trouvé un accord sur des portions des permis de la société Birimian à Ntiola et à Viper. Ce qui, dira-t-il, permettra l’exploitation, en plus de Domba de prolonger la durée de vie de la mine à la fin de l’année 2019 et probablement en 2020.
Mark Bristow est convaincu que bien qu’il y ait de nouvelles mines au Mali, l’avenir de l’industrie aurifère de notre pays dépendra des succès de l’exploitation, pour la prochaine génération de découvertes et la capacité d’attirer les investissements nécessaires.
Couloirs d’orpaillage
S’agissant des difficultés, le patron de Rand Gold est optimiste pour arriver à une solution consensuelle : “La question est de savoir si le code minier actuel et son régime fiscal sont suffisamment attractifs pour attirer les investisseurs étrangers. L’industrie minière et le gouvernement sous la direction du ministère des Mines ont eu des entretiens constructifs à cet égard et sur d’autres points comme l’impact de l’orpaillage illégal et nous avons convenu de travailler ensemble pour trouver des solutions mutuellement acceptables”.
Sur la pratique de l’orpaillage, Rand Gold travaille à créer des couloirs d’orpaillage pour encadrer l’activité.
Pour ce qui est de la contribution de Rand Gold au PIB national, elle se situe entre 6 % et 10 % chaque année. En plus, les opérations minières de la société ont permis de payer 1182 milliards de F CFA en dividendes et taxes à l’Etat du Mali sur les 21 dernières années.
La rencontre avec la presse a été marquée par une remise de dons de la Fondation Nos Vies en partage de Rand Gold. D’un montant de 850 000 000 F CFA, cette donation aidera des structures en charge de l’enfance vulnérable dans leur prise en charge. Au nombre des bénéficiaires, le V-SOS, les pouponnières 1 et 2, l’Amaldeme…
Alpha Mahamane Cissé
Pas de nouveaux gisements sans audit.IL faut faire l’audit des 20-30 dernieres annees afin d’avoir une idee plus claire de la realite de l’exploitation miniere au Mali.
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