Lentement mais sûrement, le supposé leader des caisses de microfinance au Mali, Kafo Jiginew, se précipite dans le gouffre de sa politique de pilotage à vue et de sa légendaire mauvaise gestion des ressources mises à sa disposition par ses sociétaires. Nous revenons (comme promis) sur la liste non exhaustive des malversations financières et mauvaises pratiques d’octroi de crédits pour près de 1 milliard entre 2003 et 2010. Sans revenir sur les malversations et autres détournements relevés dans un nos articles, que nous republions pour vous permettre de mieux suivre le décompte.
Ainsi, on peut relever dans la zone de Sikasso, que Kafo Jiginew a dilapidé 35 millions de Fcfa en crédit au niveau du guichet de Faama. Il y a aussi eu l’emblématique affaire Tariba à Bamako, du nom de la dame qui a réussi à se tailler plus de 40 millions à travers plusieurs comptes. Cette affaire peut être considérable comme une petite affaire comparée à cette autre qui n’a pas encore défrayé la chronique, où une autre dame très connue du milieu des affaires au Mali, a réussi à soutire un demi milliard de francs Cfa à Kafo Jiginew. Toute chose qui n’est pas normale, suivant les procédures en vigueur. Pourtant, elle s’était déjà montrée incapable de rembourser un premier crédit qui lui avait été octroyé (nous reviendrons sur les dessous de cette affaire).
En revenant sur la longue liste des malversations financières, on peut encore retenir le détournement de plus de 18 millions à Mena, dans la zone de Bèlèco. En somme (lire l’article en dessus), c’est plus de 961 millions qui sont partis en fumée au niveau de Kafo Jiginew sur la période 2003-2010. Cela ne tient pas compte de nombreux autres détournements.
De fait, la situation au sein de la caisse devient intenable et la commission bancaire doit agir illico presto pour arrêter cette hémorragie financière qui s’érige en système et en tradition au sein de Kafo Jiginew. Dont la Direction générale n’arrive pas à se résoudre à l’idée qu’«Il faut parfois savoir perdre ses illusions pour réaliser ses rêves».
Dioukha SORY
Kafo jiginew : près de 1 milliard parti en fumée
Le réseau de microfinance Kafo Jiginew a dilapidé près d’un milliard de nos francs entre 2003 et 2010. Et accumulait au même moment plus de 3 milliards de francs de crédits impayés dont le remboursement est totalement compromis à plus de 50 %.
Après Jemeni, Kafo Jiginew, le supposé leader qui détiendrait plus de 30 % du marché de la microfinance au Mali, se porte très mal et se bat pour sa survie. Les causes sont lointaines et connues : défaillance du système de contrôle interne ; croissance mal maîtrisée ; faible niveau de formation de la plupart des employés ; manque de professionnalisme ; corruption ; enrichissement illicite des dirigeants ; népotisme ; gabegie financière. En somme, une très mauvaise gestion de la Direction générale qui est passée maîtresse dans l’art de contourner les problèmes et de faire du pilotage à vue ; cela sous l’impulsion, au vu et au su d’un conseil d’administration corrompu à la solde du directeur général. Lequel ne se soucie «que» de son image. La preuve, il a acheté le trophée d’argent du Cinquantenaire d’Or dans la catégorie Affaires de la décennie 200-2010, pour plus d’une dizaine de millions de francs CFA.
Pour ainsi dire, le réseau Kafo Jiginew est le théâtre des maux en tout genre et c’est croire qu’il s’est spécialisé dans le gaspillage des ressources financières des pauvres sociétaires dont l’épargne n’est plus sécurisée depuis belle lurette. Selon nos investigations, depuis près de 5 ans, Kafo Jiginew accumule les déficits. Son sport favori est devenu le tripatouillage des chiffres, afin de leur faire dire ceux qu’ils ne sont pas (nous reviendrons sur le dernier rapport de la Cif). Malgré tout, le réseau continue à faire du tape-à-l’œil à coups de publicités et annonces mal à propos, de déclarations mensongères et d’apparitions publiques fallacieuses. De fait, le siège du réseau, les véhicules de luxe, les tapages médiatiques, les constructions de caisse à l’emporte pièce, tout ceci n’est qu’une façade, un château de cartes qui ne peut plus tenir pendant longtemps. Selon des sources internes au réseau, le premier indicateur de la mauvaise gestion de l’institution est constitué par les crédits impayés qui se chiffraient à plus de 3 milliards de francs (entre 2003et 2010). Cette somme colossale d’argent n’est autre que l’épargne des pauvres sociétaires, transformée en crédits dont le remboursement est totalement compromis à plus de 50 %.
Les causes en sont la violation des procédures, les mauvaises pratiques d’octrois de crédits, les malversations financières et autres détournements. Par exemple, la caisse a octroyé plus d’un demi-milliard à une seule personne, toute chose qui jure avec les règles en la matière. Quant aux détournements et pratiques peu orthodoxes, ils sont perpétrés un peu partout dans le réseau, tant du fait des élus que des techniciens salariés ou prestataires dont les salaires sont dérisoires. L’idée répandue dans les esprits de ceux-ci est que l’élite se taille la part belle du gâteau et la grande majorité doit se contenter des miettes. C’est pourquoi, il y a eu plusieurs malversations financières et mauvaises pratiques d’octrois de crédits pour près de 1 milliard entre 2003 et 2010. En voici quelques exemples, en attendant de revenir (pour des impératifs de bouclage) sur les autres cas.
Ainsi, dans la zone de Dioila, plus de 240 millions ont été détournés entre 2003 et 2004 par des élus et techniciens. Les Koutialais se souviennent encore de l’ex-inspecteur général du réseau et ses complices, qui ont réussi à soutirer plus de 200 millions à l’institution pendant six ans avec des pratiques simplistes et cela sous la direction de l’actuel Directeur général qui n’y a vu que du feu. En fait, le système informatique de la boîte était une passoire.
À ceux-ci s’ajoutent, l’affaire de la coopérative «Jama jigi» de Zangasso, zone de Koutiala, où de faux crédits ont été mis en place pour plus de 200 millions ; les cas des guichets de Falaco, Djoumanzana et Markacoungo où plus de 100 millions ont été dilapidés avec de faux crédits individuels accordés aux femmes. En outre, le gérant de la caisse de Fana a délesté en 2008 la caisse de plus de 27 millions. Celui de Massigui a marché sur ses brisées la même année en dérobant 18 millions de francs CFA.
La liste n’est complète. Il y a eu aussi l’affaire des mauvais crédits de Kléla, zone de Sikasso, où plus de 83 millions ont été dilapidés. Les auteurs n’ont été nullement inquiétés, au contraire, ils ont même droit à un traitement de faveur. Parce que les principaux instigateurs étaient le vice-président du conseil d’administration de l’Union et le fils du président du même conseil. Alors que deux agents ont été remerciés pour 5 000 FCFA (tenez-vous bien) dans la zone de Fana.
Ça fait déjà combien de millions ? Pourtant, le compte n’y est toujours pas. Affaire à suivre…
Dioukha SORY
Personnellement je suis surpris par l’auteur, il travai dans cette institution ou il est de la commission bancaire? ensuite était-il membre de la commission d’organisation des festivités du cinquante naire. Il ya deux choses:soit c’est un journaliste qui ne sait pas ce qu’il dit ou il veut se rendre intéressant soit les autorités de tutelle ne font pas leur travail par ce que les faits remontent de 2003 on devrait savoir.
Personnellement je suis surpris par l’auteur, il travai dans cette institution ou il est de la commission bancaire? ensuite était-il membre de la commission d’organisation des festivités du cinquante naire. Il y a deux choses:soit c’est un journaliste qui ne sait pas ce qu’il dit ou il veut se rendre intéressant soit les autorités de tutelle ne font pas leur travail par ce que les faits remontent de 2003 on devrait savoir.
c’est le mauvais systeme car les recrutement ne se fait pas dans les normes. les recruts par recommandation
La 2é partie de votre article est du “réchaufé”: vous l’avez dejà publiée la semaine dernière! Donnez nous d’autre info sur cette structure qui pique du nez. Rensignez vous sur la dame Coulibaly et le DG. Vous n’allez pas être decus!!!
Merçi d’informer l’opinion National et international car généralement au mali on fait toujours croir que les choses vont bien alors qu’il n’en n’est rien la caisse Kafo est forte dans cette politique de manupilation des états financiers. Ils font tout pour trainer les autorités dans des erreurs en les faisant participer aux differentes assemblées.Il faut vite allerter la commission bancaire de cette situation.
Affaire à suivre.
Comment ce pays pourrait it se developper????????
Toute initiative se termine par la raacite, la voracite et le vol ,,,,,toujours le Vol et encore le vol……..par jupiter
Kafo Jikinew devient “Kofo jikitikè, car victime de la gestion des “robbers Barrons”.
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