Pour lui, la relance économique est une priorité du gouvernement. Pour preuve, selon lui, malgré la crise sans précédente de 2012, tous les arriérés de l’année 2014 (envions 214 milliards) ont été réglés. Face à la préoccupation des journalistes sur la cherté de la vie, le ministre Diarra dira que le gouvernement a réduit considérablement les dépenses des différentes institutions de la République. Et ce, en prenant des mesures contre le gaspillage de l’électricité et de l’eau. Tout en renforçant les actions civiques pour promouvoir l’assainissement et, par ricochet, réduire l’hospitalisation.
Le ministre a ajouté que le slogan du Président de la République ‘’le Mali d’abord’’ signifie que le pays ne doit pas être totalement dépendant de soutien et d’aides extérieures. Et pour atteindre ce résultat, le gouvernement a effectué une augmentation sur certains produits emportés dont le tabac, l’alcool et bien d’autres. Aussi des actions de révision de la règlementation de certaines sociétés stratégiques auraient été entreprises, notamment dans les domaines de la téléphonie et du secteur minier. Autant de défis qui impliquent la contribution de tous les citoyens. En d’autre terme, chaque citoyen doit s’acquitter de son devoir fiscal et les agents fiscaux doivent se comporter convenablement.
Mamadou Igor Diarra a rappelé que le gouvernement a financé, pour environs 240 milliards, des projets au titre du premier trimestre de l’année 2015. Un financement qui favorise naturellement la création d’emplois.
Seydou Karamoko Koné
