Mali: les donateurs jugent positive l’évolution de la situation

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Herman Van Rompuy (à dr.), et Oumar Tatam Ly
Herman Van Rompuy (à dr.), le président du Conseil européen et Oumar Tatam Ly, Premier ministre malien, le 5 février 2014 à Bruxelles.
REUTERS/Francois Lenoir

La conférence des donateurs pour le Mali s’était tenue le 15 mai 2013 à Bruxelles. Ce mercredi 5 février, les donateurs se sont à nouveau réunis dans la capitale belge pour suivre les progrès du Mali et évaluer recettes et dépenses. Le bilan d’étape est présenté comme positif : deux tiers des fonds ont déjà été engagés. On a aussi parlé de reconstruction avec la remise en état d’infrastructures hydrauliques et la réhabilitation d’écoles.

 

Après Bamako en novembre dernier, c’est la deuxième fois que se réunissent les représentants du Mali et les donateurs internationaux afin de faire le point sur les 3,3 milliards d’euros promis lors de la grande Conférence des donateurs de mai 2013. Le bilan d’étape est présenté comme positif : les deux tiers des fonds ont déjà été engagés, un tiers a été versé, dont 300 millions d’euros d’aide budgétaire pour l’Etat.

 

Mais le but était aussi de voir comment le Mali dépense ces prêts et ces dons. Markus Cornaro, vice-directeur à la Commission européenne : « Le gouvernement du Mali doit être félicité pour les efforts menés ces derniers mois, pour l’engagement en faveur de la lutte contre la corruption, pour l’amélioration du climat des affaires et pour les premières mesures prises pour le retour des réfugiés, des déplacés ».

 

Le programme d’action contre la délinquance financière passe par une nouvelle loi et une nouvelle carte judiciaire. Sur les 423 000 réfugiés et déplacés, des programmes de retour et de réinstallation sont en route. En octobre, 6 000 retours ont ainsi été organisés. Mais les programmes touchent aussi le développement économique avec l’implication du secteur privé ou la création de pôles de développement agricoles. On a aussi parlé de reconstruction avec la remise en état des infrastructures hydrauliques dans le nord ou encore la réhabilitation de centaines d’écoles à Kidal, Tombouctou, Gao. Une prochaine réunion de suivi aura lieu le 15 mai 2014 à Bamako.

 

Soldats français au Mali. Photo d’illustration. © Joël Saget / AFP

Les priorités pour une meilleure gouvernance

L’ONG humanitaire Oxfam a donné ses quatre priorités pour une meilleure gouvernance au Mali. Dans un rapport publié hier, Oxfam fait le point sur la situation quelques mois après les élections présidentielle et législatives de 2013. Selon l’ONG, ces élections « ont inauguré une période d’espoir pour la paix, la stabilité et le développement », mais il reste encore beaucoup à faire dans tous les domaines : favoriser l’accès à la justice pour tous, engager une politique de réconciliation proche des communautés, lutter contre la corruption ou encore encourager la participation politique des citoyens. Et sur ce dernier point, Mohamed Coulibaly, le directeur d’Oxfam Mali, insiste : il faut absolument inclure les femmes dans le processus politique : « Nous appelons à une participation active des femmes et bien entendu dans le processus politique parce que nous pensons que c’est essentiel pour une démocratie active ».

 

A RE (LIRE): Deuxième réunion de suivi de la Conférence des donateurs pour le développement du Mali Discours d’ouverture de Monsieur Oumar Tatam LY, Premier Ministre, Chef du Gouvernement

 

« Elles sont marginalisées, poursuit M. Coulibaly, que ce soit dans l’éducation, la santé… Je pense qu’il y a des efforts à faire dans ce sens-là : de permettre aux femmes d’avoir accès à l’école, qu’elles aient accès à des centres de santé, que les femmes participent à la vie politique, qu’elles aient leur mot à dire en ce qui concerne les décisions au niveau local. Nous pensons que ce serait bien, en tout cas pour le développement du pays si les femmes avaient une place de choix dans l’exercice d’un gouvernement au Mali ».

 

Par RFI /  jeudi 06 février 2014

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1 commentaire

  1. Je pense que c’est des dons non remboursable?! je pense que c’est des dons non conditionnés à nous imposer quoi que ce soit?! Je pense que que c’est l’Etat malien qui gerera ces dons et non des chomeurs envoyés pour occuper des postes de gestionnaires?Enfin, je pense que la formation donner par l’EUTEM n’est pas comptabiliser dans ce don?

    Sinon je prefère qu’on refuse ces dons, on a vécu pendants longtemps sans dons!
    car il faudra pas que ces dons soient des chaines d’esclavage pour le Mali.

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