Mali : le gouvernement renonce aux taxes douanières sur certaines denrées importées

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L’inflation des prix des produits de première nécessité sur le marché mondial  a contraint le gouvernement du Mali a renoncé aux taxes douanières  sur certains produits importés pour réduire la flambée des  prix.

Pour le troisième  vendredi consécutif, le Ministre du Commerce et de l’Industrie, Mahmoud Ould Mohamed, était face  à la presse  pour réitérer les engagements du gouvernement à stabiliser le prix des denrées consommables sur le Marché. Le vendredi dernier, en présence de plusieurs  opérateurs économiques importateurs,  il a annoncé les efforts du gouvernement  relatifs à la suppression des taxes sur  certains produits.  Des mesures qui s’expliquent, selon lui,  par la tendance haussière des prix du riz local, de l’huile et du sucre comparativement à l’année dernière à la même période. Selon le département du commerce, le cours mondial du sucre s’établit à 524 dollars la tonne enregistrant ainsi une hausse de 27% par rapport à l’année dernière. L’huile  et le blé ne sont pas exempts à cette inflation. Le premier est négocié à 1 181dollars la tonne contre 918 dollars la tonne  tandis que le second a enregistré une hausse de 39% par rapport à l’année passée pour s’établir à 295 euros la tonne.

Cette augmentation galopante  du prix des produits de première nécessité a obligé les autorités à prendre  le taureau par les cornes.  Ce,  en supprimant  des taxes sur les produits tels que le blé et le sucre. «  L’Etat renonce  à des milliards FCFA pour stabiliser les prix », rassure le ministre Mahmoud Ould Mohamed. Ces produits subventionnés devront, selon le conférencier, être disponible sur le marché dans les prochains jours. En attendant, les équipes de la  brigade de la Direction Générale  du Commerce et de la Concurrence  appuyées des éléments des forces de sécurité seront bientôt déployées sur le terrain pour s’assurer de l’effectivité des prix indicatifs plafonds fixés.  « Le respect de ces prix demeure une obligation à tous les niveaux du circuit de distribution. Le gouvernement ne toléra aucune spéculation sur le prix », a prévenu le ministre, qui demande également aux associations de consommateurs de se joindre aux services techniques du ministère pour amplifier ces actions citoyennes à l’endroit de leurs membres.

 L’ultimatum des importateurs

La crise du pain au Mali  reste désormais derrière.  Le gouvernement est parvenu  avec les syndicats des producteurs à maintenir des prix à 250 FCFA et 125 FCFA respectivement pour la miche de 300 g et la baguette de 150 g.  Un accord qu’il doit  grâce au gel du prix indicatif plafond de la farine à 20 000 FCFA le sac de 50 kg. Mais, ce calme est précaire tant les opérateurs économiques qui importent le blé menacent d’augmenter le prix du Kg de la farine. «  A partir  du premier décembre, les fournisseurs ne pourront plus vendre le blé au prix plafond fixé par le gouvernement », menace le patron du groupe GDSM,  Modibo Keïta.

 Siaka DIAMOUTENE/Maliweb.net  

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4 COMMENTAIRES

  1. Salamé épingle Jadot et son graphique de la Banque Lazard

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    Publié le : dimanche 21 novembre 2021
    Mots-clés : Banques; Écologie; France; Médias; Nucléaire
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    Passons sur le fait que Léa Salamé règle ici son compte à l’un des rivaux de son conjoint Raphaël Glucksmann (en 2019, Jadot et Europe Écologie Les Verts ont refusé de marcher derrière Glucksmann et son projet de néo-PS hypereuropéiste) et jouissons simplement de cette petite séquence assez parlante quant à ce qu’on appelle « l’écologie de marché ».

  2. Quand l’État français organise un attentat à des fins électorales
    Heureusement, c’est du passé

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    Publié le : vendredi 19 novembre 2021
    Mots-clés : Désinformation; Extrême gauche; Mai 68; Politique; Renseignement; Terrorisme
    Commentaires : 26
    Nombre de vues : 17 240
    Source : E&R

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    La vérité a mis 50 ans a surgir, mais on s’en doutait quand même un peu. Il manquait les preuves, les aveux, les témoins, et vu qu’il y a prescription… Le documentaire d’Olivier Toscer, (qui a été) journaliste au Canard enchaîné (qui fait la part belle à son journal et à son patron), diffusé sur France 5 le 7 novembre 2021, revient sur les années 1968-1972 qui ont vu les RG (renseignements généraux) et la DST (Direction de la Surveillance du territoire) faire face aux mouvements radicaux issus de Mai 68.

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