C’était en présence des membres du gouvernement, du directeur général du FGSP, Moustapha Adrien Sarr et son adjoint Tidiani Diarra, de la présidente de l’Association professionnelle des banques et établissements financiers (APBF), Mme Sidibé Aïssata Koné et plusieurs acteurs du secteur privé. Bâti sur une superficie de 2.488 m2, le bâtiment est composé d’un sous-sol, d’un rez-de-chaussée et de six niveaux dont deux mezzanines et un édicule. Le coût de réalisation se chiffre à 4, 777 milliards de Fcfa financés à hauteur de 75% sur fonds propres et 25% par endettement bancaire. Ce nouveau bâtiment, stratégiquement situé à l’entrée du quartier d’affaires de Bamako, est à l’image du rôle stratégique que joue le FGSP dans la relation de financement entre banques et entreprises. Il permettra à la structure d’améliorer non seulement sa visibilité, mais aussi de mieux servir ses clients et partenaires dans un cadre agréable.
Selon Moustapha Adrien Sarr, après un début d’activité timide au cours de ces cinq premières années d’exercice, sa structure a morcé une nouvelle dynamique dans le quinquennat en cours. Elle se positionne aujourd’hui comme un acteur en pleine expansion dans l’écosystème du financement de l’entreprise au Mali. «Du démarrage effectif de ses activités en 2015 à fin 2023, le FGSP-SA a octroyé près de 500 milliards de Fcfa d’engagement de garantie ayant permis de mobiliser environ 1.200 milliards de Fcfa de financement. Ces interventions ont touché 20.000 micros, petites, moyennes et grandes entreprises. Elles ont permis de sauvegarder et de créer environ 205.000 emplois aussi bien en milieu urbain que rural», a révélé le directeur général du FGSP-SA.
Le dernier quinquennat a marqué la montée en puissance de l’ensemble des indicateurs de gestion du FGSP, a affirmé son premier responsable. «Le capital social a doublé, passant de 6 milliards à 12 milliards de Fcfa. Le bilan total à plus que quadruplé, le volume des garanties octroyées a été multiplié par 30 et la rentabilité s’en est trouvée fortement appréciée, passant d’une perte de 178 millions de Fcfa en 2018 à cinq exercices bénéficiaires successifs cumulant environ 2 milliards. de Fcfa», s’est félicité Moustapha Adrien Sarr.
Pour la présidente de l’APBEF, le soutien du secteur bancaire s’est concrétisé à la création du FGSP par la participation de plusieurs banques dans son capital social. Et Mme Sidibé Aïssata Koné de souligner que son Association soutient le projet d’augmentation du capital social du FGSP en vue de la participation de toutes les banques dans son actionnariat. « Les demandes de garantie par les banques ont certes été timides durant les premières années d’activité, mais avec le temps, le Fonds de garantie a su les attirer grâce à la qualité de sa signature, à des offres de garantie répondant à leurs besoins. de couverture et à une bonne dynamique commerciale», at-elle confié.
«La création du FGSP a été portée par l’État du Mali conformément à la Loi d’orientation du secteur privé, en réponse à la problématique d’accès au financement largement exprimée par les principales faîtières du secteur privé», a rappelé le ministre. de l’Économie et des Finances. Selon Alousséni Sanou, les autorités de notre pays croient essentiellement en cet outil pour servir de véritable appui à la politique publique de soutien financier au secteur privé.
Le FGSP, dira-t-il, a d’ailleurs fait ses preuves dans ce sens à travers les résultats obtenus dans le cadre de la gestion des différents fonds à lui confiés par l’État. « En effet, dès la création du Fonds en 2013, l’État a mis les moyens à travers sa participation dans le capital social à hauteur d’un milliard de Fcfa et à travers la mise à disposition successive de fonds à hauteur de 18 milliards. de Fcfa sur les sept premières années. L’État a doublé ses fonds en 2021 grâce à une dotation spéciale de 20 milliards de Fcfa mise à la disposition du FGSP dans le cadre de soutien étatique au secteur privé face à la crise de Covid-19», a révélé le ministre Sanou.
Le patron de l’hôtel des Finances a indiqué que l’État est fortement engagé à renforcer son soutien au Fonds. Cela s’est récemment traduit par la reconduction des fonds Covid-19 et des autres fonds pour soutenir la résilience économique dans un contexte de crise multidimensionnelle et internationale. Mais aussi par la mise à disposition d’une nouvelle dotation de 7,7 milliards de Fcfa au titre d’un mécanisme de garantie partielle de portefeuille dans le cadre du Projet de promotion de l’accès au financement, de l’entreprenariat et de l’emploi au Mali (Pafeem). En outre, l’État vient d’augmenter sa participation dans le capital social du FGSP à hauteur de trois milliards de Fcfa, a annoncé le ministre chargé de l’Économie.
Baba COULIBALY
Il va maintenant falloir équiper et occuper les bureaux. Ce qui va représenter un coût astronomique, créer des postes pour les potes, et nécessiter de l’énergie. Électricité, es-tu là ?