Mali-Fmi : L’échéance de mars

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MALI/FMI : Le gouvernement rectifiéLe FMI, après avoir pris des sanctions contre le Mali (gèle des décaissements de fonds), avait exigé que des sanctions soient prises contre les auteurs des surfacturations.

A ce jour, ces sanctions sont toujours attendues par l’opinion malienne. Certains ministres cités dans les deux dossiers avaient été remplacés  lors du remaniement ministériel (intervenu en janvier dernier). Mais, un de ces anciens ministres, Moustapha Ben Barka, vient de se voir offrir le poste de secrétaire général adjoint à la présidence de la République. Une récompense ?  Ça y ressemble fort.

Et d’autres « récompenses » sont annoncées pour les autres personnes citées dans les deux dossiers ? Voici comment l’on lutte contre la corruption et la délinquance financière sous nos cieux. Et comment se porte le «Mali D’abord ».

 

Départements ministériels :

Les caisses sont vides !   

C’est avec tambour et trompette que les autorités maliennes avaient annoncé la levée des sanctions des partenaires financiers suite aux scandales de surfacturation. Et du coup, les Maliens s’étaient mis à rêver. Ils espéraient que le pays allait se remettre enfin débout et qu’il allait surtout tourner définitivement la triste page des surfacturations. Mais, aujourd’hui, le calvaire financier continue. Et plusieurs départements ministériels ont leurs comptes au rouge. Ils n’arrivent même plus à faire face à leurs charges de fonctionnement. Or, les «enquêteurs » du FMI sont sur le point de débarquer à Bamako.

 

Front social :

Des syndicats sur le pied de guerre

Le gouvernement a-t-il berné les travailleurs du Mali (UNTM) en prenant des engagements qu’il ne peut pas honorer ? Voici la question majeure qui est posée au niveau de plusieurs syndicats nationaux. Ceux-ci commencent à s’agiter à la base. Les travailleurs se plaignent de la dégradation constante de leurs conditions de vie. Au moment où les prix des produits prennent l’ascenseur. Aussi, des doigts accusateurs sont pointés en direction du bureau exécutif de l’UNTM qui, selon de nombreux syndicalistes, ont accepté de faire le jeu du gouvernement, après la grève du mois de novembre 2014.

Aujourd’hui, des dénonciations de corruption sont faites. Ce qui aurait empêché la reconduite du mouvement après le dépôt d’un second préavis.

 

Médias :

Choguel nettoie les ondes, mais…

Le ministre de la Communication, Choguel K Maiga a entrepris, une œuvre de salubrité en décidant la fermeture de certaines radios de Bamako et environs, qui ne seraient pas en règle. Au-delà, il faut admettre que certaines stations profitent de l’anarchie qui s’est installée dans le pays depuis belle lurette. Ces radios passent leur temps à donner la parole à des charlatans, des guérisseurs et autres faux praticiens qui profitent de l’ignorance des populations. Ainsi, des produits et autres faux médicaments sont vantés et proposés aux populations.

Autre danger ? C’est la multiplication des radios appartenant à des religieux qui, en réalité sont devenus de vrais escrocs.

Dans la capitale, ils ont pignon sur rue. Ils sont même conviés à la table de hauts responsables du pays…

Choguel Maiga aura-t-il le courage et surtout les mains libres pour s’attaquer à ceux-ci ? C’est là la question. Aussi, il faut mettre suffisamment de garde fou pour que l’espace audio-visuel ne soit pris en otage par des religieux et/ou d’un quelconque groupe de pression.

 

Gestion du pouvoir :

Des alliés mécontents d’IBK         

Après dix huit mois de pouvoir, Ibrahim Boubacar Keïta fait face à toutes les critiques. Mais les plus acerbes, contre toute attente, ne viennent ni de l’opposition, encore moins de la presse. Mais elles (ces critiques) sont entendues de la bouche de certains alliés politiques qui ont du mal à cacher leur déception  l’adresse de Monsieur 77%. Après les religieux, des alliés politiques sont décidés à monter au créneau pour dénoncer la gouvernance actuelle. «Nous ne pouvons plus continuer à cautionner cette politique qui mène droit le pays dans le mur», indique ce responsable d’un parti membre de la majorité présidentielle. Allah ka Tignè Demè !

 

Affaire Michel Tomi :

Et la plainte d’IBK contre le Monde ?           

En mars 2014, le journal français Le Monde avait fait des révélations sur les relations entre le parrain des parrains, Tomi Michel, et certains dirigeants africains dont Ibrahim Boubacar Keïta. Sur le coup, l’article du journal français avait provoqué une réaction épidermique à Bamako. Le gouvernement malien a publié un communiqué à la fois maladroit et ridicule pour informer que IBK a instruit à ses avocats d’engager une procédure judiciaire contre Le Monde.

Mais, depuis un an, aucune plainte n’a été déposée ? Pourquoi ? Silence de carpe.

Tomi Michel, lui, fait toujours l’objet d’une procédure judiciaire en France. L’homme d’affaire corse est, entre autres, poursuivi pour association de malfaiteurs, corruption en bande organisée et détournement…

 

Libération du nord :

Et cette «Place Tahrir », à Bamako    

En juillet 2012, plusieurs associations, sur initiative du Coren (Collectif des ressortissants du nord du Mali) avaient organisé un sit-in à la place de l’indépendance de Bamako. Occasion pour ces associations de manifester leur colère et d’exiger la libération des régions nord du pays. Aussi, les manifestants avaient promis d’installer une «Place Tahrir» à ce niveau (la place de l’indépendance) jusqu’à la libération totale des régions du nord. Plus de deux ans après, Kidal demeure toujours aux mains des bandits du MNLA, les autres régions (Gao, Tombouctou, Mopti) connaissent une insécurité galopante. Mais les associations de Bamako, dont le Coren, se taisent et affichent une indifférence coupable. La «Place Tahrir» ? L’idée est abandonnée.

La Rédaction

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5 COMMENTAIRES

  1. pour nous patriote,cet avion est un oiseau d’honneur et de fièrté.
    Le FMI ne viendra pas dans le cadre de cet avion mais pour ses revues semestriel de décaissement

  2. INTEGRE
    “Modibo KEITA fut un bon President!”

    La chute de Modibo Keita remonte exactement à ……….47 ans!

    Et depuis?… 😳 😳 😳 😳

    Quel AUTRE bon président?… 😳 😳 😳

  3. Le mali fût dirigé depuis notre indepourien jusqu’à aujourd’hui par des présidents d’un niveaux de nullité sans précédent ,mais celui de l’actuel depasse tout commentaire .en plus d’être couronné président le plus con,plus menteur ,plus irrespectueux envers son propre peuple et tout personne en dessous de sa classe comme il sait bien le dire ,il viens de s honoré avec le trophe du président le plus clecktomane du monde .quel honte pour mali

    • yayyy
      “.en plus d’être couronné président le plus con,plus menteur ,plus irrespectueux envers son propre peuple et tout personne en dessous de sa classe comme il sait bien le dire”

      Bien résumé! 😆 😆 😆

      Comme tu le dis, il n’est pas hélas la première nullité à diriger le Mali, mais il est de loin LA PIRE de toutes! 😯 😯 😯 😯

      En matière de NULLITE et de MALHONETETE, il a réussi à faire plus fort (et plus vite!) qu’Aok et att REUNIS! 😯 😯 😯 😯 Un record!

      Et il est très long à comprendre, (bien qu’il se soit déjà fait déculotter une première fois par le FMI!), il s’imagine une fois de plus qu’il va pouvoir “s’en tirer comme il veut” et trimballer le même FMI après s’être ENGAGE à poursuivre les ministres concernés! 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄

      Résultat, il va ENCORE se faire ramasser UNE 2ème FOIS! 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄

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