Les jeunes de la Communauté des Pratiques de Lutte Contre la Corruption (CPLC) qui a fait de cette lutte son cheval de bataille, sont déterminés à enrayer le fléau et à ne pas être des vecteurs de transmission du poison qu’est la corruption. Ils l’ont fait savoir lors de la clôture de la 5e édition de la semaine de la jeunesse contre la corruption, le jeudi 25 février 2021 à l’hôtel Olympe.
Les jeunes et les femmes sont les plus touchés par les conséquences de la corruption et ne doivent point accepter d’être des vecteurs de transmission de ce mal qui nous ronge et continue de nous plonger dans le trou, a expliqué la présidente de la Communauté des Pratiques de Lutte Contre la Corruption (CLPC). « Plus de doute qu’à la sortie de cette 5é édition, chacun de nous, ici présent, sera désormais un relai du meilleur accompagnement possible des autres dans la lutte contre la corruption qui est un véritable obstacle au développement socio-économique et durable de notre pays, à ensemencer et à faire germer le slogan ‘’la corruption ne passera pas par moi” »,a-t-elle déclaré. Le président de la Cellule nationale de Traitement des Informations financière (CENTIF), l’ancien ministre Marimpa Samoura, a, dans ses propos, fait ressortir les énormes pertes occasionnées par le phénomène de la corruption et a convié les jeunes à faire de la lutte contre la corruption une priorité. Plusieurs recommandations ont été formulées à la fin de la semaine dans le but de sauvegarder l’intégrité du secteur public. Les jeunes de la Communauté des Pratiques de Lutte Contre la Corruption (CLPC) recommandent la nomination au poste des institutions : des responsables qui devraient rendre publics leur engagement et leur plan de lutte contre la corruption ; mener leurs activités dans la transparence, ne tolérer au sein de leur institution aucune forme de corruption ; renforcer le mécanisme exhaustif d’audits, de contrôles, de nos institutions etc.
Moussa Samba Diallo