Bakary Togola a rappelé qu’avant d’être des Coopératives, les contonculteurs étaient organisés en Association villageoise (AV) et que c’est à partir de 2007 que les Coopératives ont vu le jour. Il dira qu’il a été élu en 2007 pour un mandat de 3 ans renouvelable une fois et que son mandat devait finir en 2013. Entre temps, notre pays a signé l’Acte Uniforme portant sur les Sociétés Coopératives qui demandaient l’harmonisation des textes à cet acte à partir de janvier 2011. Il dit être à la tête de nos jours de 7.177 coopératives, 41 secteurs, 4 filiales et du bureau national.
Par ses soins, des missions se sont rendues dans des zones cotonnières pour leur expliquer la teneur de l’acte uniforme. Dans la même foulée, quatre (04) ateliers de formation et d’information sur l’Acte Uniforme ont été organisés dans les zones cotonnières. Toutes ces formations ont été encadrées par le Ministère du Développement Rural.
Ce faisant, de la base au sommet, les coton culteurs ont décidé un texte harmonisé et affichés leur volonté de le reconduire. Il dira d’ailleurs que l’Acte uniforme laisse à l’appréciation de l’assemblée générale des coopératives le soin d’apprécier le nombre de mandat et la durée du mandat. Lors d’une assemblée générale, les coopératives décidèrent de lui reconduire.
Le représentant des différentes filiales cotonnières, Bakary Dembélé de Koutiala, Dja Traoré de Sikasso, Sékou Abdoulaye Tounkara de Kita diront que les soit disant pétitions qui avaient été initiées contre lui étaient fausses. Pour lui, il est sans équivoque, les contoncoleurs de la ville de Koutiala soutiennent le président Bakary Togola.
Ils ont tous reconnu que des missions sont venues de Bamako pour les sensibiliser sur les dispositions de l’acte uniforme portant sur les sociétés coopératives. Ils ont également reconnu que la base a été belle et bien associée pour la reconduction de Bakary Togola. «Si jamais quelqu’un venait nous empêcher de cultiver notre coton au motif qu’il voudrait la présidence de l’Union nous trouvera sur son chemin. Nous allons cultiver nos champs cette année, ce ne sont pas quelques individus qui pourront nous en empêcher», a-t-il conclu.
Le conseiller juridique de l’APCAM, M. Boubacar Touré, a expliqué la hiérarchisation des normes juridiques tout en rappelant que les textes communautaires régulièrement signés et approuvés par le Mali ont une valeur supérieure à nos Lois. Pour lui, ceux qui sont en train de s’opposer au mandat de Bakary Togola estiment que le texte de l’OHADA qui est actuellement en application est une invention de Bakary. Il dira que suite à une de mission pour aller expliquer le nouveau texte, certains cotonculteurs lui ont demandé en ces termes : «l’OHADA c’est l’association de Bakary Togola et ses amis, non ?».
Il a également ajouté que dans le cadre de l’harmonisation des affaires, le 1er janvier 1997, 17 pays dont le nôtre ont signé à l’île Mourice l’Acte Uniforme de l’OHADA et que de cette date à nos jours il y a eu 9 textes OHADA dans différents domaines. Depuis le 15 février 2011, la Loi malienne n’est plus d’application. De part ce texte, les coopératives sont uniformisées dans leur création, dans leur gestion et dans leur fonctionnement dans l’espace OHADA, a-t-il indiqué. Ceux qui pensent que le bureau de Bakary a été élu en 2007 pour un mandat de trois (03) ans renouvelable une fois, ont raison si l’on restait dans l’esprit de la loi malienne.
Contrairement à la Loi N°01076, l’Acte uniforme portant société coopérative en son article 18, n’exige pas 3 ans pour le mandat des coopératives : «la durée du mandat est laissé à l’appréciation souveraine de l’assemblée générale de la coopérative». Il dira que les statuts harmonisés conformément à l’Acte Uniforme de l’UNCM prévoient de nos jours cette disposition. Il fera savoir que les instances de l’Union ont été renouvelées de la base au sommet afin de se conformer à loi communautaire, et que des enregistrements et PV de renouvellement existent aujourd’hui pour qui veulent les voir.
Il fera savoir que 7.177 coopératives ont été mises en place à la base, 41 secteurs, quatre (04) filiales et un bureau national. Après la mise en place de ces différents bureaux, en 2007 les structures ont été à leur tour mises en place. Le mandat courait de mars 2010 à mars 2013. Donc à partir de mars 2013, ils devaient soit de façon tacite renouveler le bureau soit tenir une assemblée générale de renouvellement.
Fousseyni SISSOKO
Quel con cmec
Comme je le disais dans mes précédentes réactions, ces va-nu-pieds que sont Gaoussou Sanogo et ses amis, s’ils s’estiment autant utiles pour les cotons culteurs, qu’ils attendent les prochaines renouvellement de Bureau de l’UNSCPC.
Le bureau actuel reconnu par plus de 90% de producteurs de coton restera diriger les affaires des producteurs de coton jusqu’aux prochaines élections.
Dans ce pays, les gens n’aiment pas les travailleurs, mais plutôt ceux qui font des bruits inutiles.
SI C’EST UN PARENT A VOUS IL FAUDRA LUI CONSEILLER DE SE RETIRER PAR SAGESSE.
LE RESTE N’A PAS D’IMPORTANCE
Si tu es toujours le vrai paysan, que j’ai connu, laisse cette bureaucration et allez t’occuper de ton champs c’est labas que tu as ton honneur
A moins que tu as d’autres interets
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