Les plans de refonte du franc CFA, une monnaie soutenue par la France utilisée par les anciennes colonies d’Afrique de l’Ouest, ont suscité des réactions allant du scepticisme à l’optimisme prudent.
Certains experts de la région se sont demandé si le changement représentait beaucoup, mais d’autres ont estimé qu’il s’agissait d’un pas en avant, bien que des questions essentielles restent à résoudre.
Introduit en 1945 à l’époque coloniale, le CFA est lié à l’euro dans le cadre d’un arrangement qui oblige les membres africains à déposer la moitié de leurs réserves à la Banque de France.
L’accord offre une stabilité monétaire – et un frein à l’inflation – pour les huit pays de l’Union monétaire ouest-africaine (UMOA).
Ils comprennent le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo, qui sont d’anciennes colonies françaises, ainsi que la Guinée-Bissau, une ancienne colonie portugaise.
Mais la dépendance de la France, et même le nom de la monnaie elle-même, sont sous le feu.
Les critiques ont dirigé le feu flétri, décrivant le franc CFA comme un symbole du colonialisme et de l’ingérence française passée et un affront à la souveraineté économique.
Samedi, le président ivoirien Alassane Ouattara et le président français Emmanuel Macron ont annoncé un changement majeur.
En dessous, le franc CFA sera rebaptisé «éco» et ses pays membres ne seront plus tenus de conserver des réserves en France.
La monnaie conservera la parité avec l’euro et la France quittera ses institutions managériales.
Cependant, la France fournira une sauvegarde, sous forme de ligne de crédit, si les pays de l’UMOA connaissent une crise monétaire.
– Opinions partagées –
La description du changement comme “historique” s’est immédiatement répercutée.
“C’est six d’un et demi-douzaine de l’autre”, a déclaré le journal d’opposition ivoirien Notre Voie (“Notre Voie”), tandis que le quotidien Quotidien de Dakar dans la capitale sénégalaise disait: “L’extérieur a changé, mais à l’intérieur, rien a bougé.”
Certains économistes étaient d’accord.
L’expert sénégalais Makhtar Diouf a déclaré que cette annonce n’était pas un événement, tandis que l’économiste ivoirien Mamadou Koulibaly, candidat de l’opposition aux élections de l’année prochaine, a déclaré “qu’il y a des raisons de se sentir confus”.
Donaldine Amangbedji, chercheuse à l’Université Abomey Calavi au Bénin, n’a vu aucun avantage tangible pour le public, sauf pour “susciter un débat sur les alternatives possibles”.
Le nom de la monnaie changera rien a cette situation. Tant qu’il y aura des gens comme ce type la, l’Afrique ne pourra jamais sortir la tête de l’eau… La France continuera a se servir de ce vieux pouilleux pour arriver a ses fins.
Tu as tout compris, tu es un vrai magicien !
ouatarRAT va continuer à nous trahir jusqu’à sa mort !
why would we continue to support our economic enslavement unless ‘slave overseers’ working in France behalf are getting share of wealth France rob us of? only Equity in using money printed by some other government is to use same money they use at same value set for them. If France was just with West African nations using CFA franc we instead would be using Euro. Unto that time come if it is to come we should work on feasible West African currency. We have know how. If corruption in this matter will not be tolerated only thing left is for us to do it. We will not ever do it if we continue to glorify enslavement to CFA franc. We deserve better plus capable of delivering it. Stop being afraid of good plus due change. All good leaders should embrace this opportunity.
Henry Author Price Jr. aka Kankan
Le CFA n’est plus un problème.. La Cedeao a décidé de faire l’ECO..
Attendons même si ce n’est pas facile
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