Les élus de la nation ont examiné et approuvé mercredi, le projet de loi des finances pour l’exercice 2015 après un long débat qui s’est terminé en milieu de soirée. C’est par un vote de 116 voix pour, 2 contre et aucune abstention qu’ils ont adopté le texte défendu par le ministre de l’Economie et des Finances, Mme Bouaré Fily Sissoko. Il s’agit là d’un budget de sortie de crise et qui doit contribuer à la relance de l’économie, assurer la reconstitution du tissu social fortement endommagé.
Cette loi de finances qui vient d’être adoptée a été élaborée dans un contexte où les perspectives économiques mondiales sont dominées par des risques liés à des aléas géopolitiques et une hausse spontanée des taux d’intérêt. Pour 2015, les prévisions de croissance de l’activité économique mondiale devraient s’établir à 4%. Toutefois cette croissance devrait atteindre 5,5% en 2015 contre 5,4% en 2014. Plus près de nous dans l’espace UEMOA, ces perspectives sont bien orientées et l’activité économique pourrait enregistrer une croissance de 6,4% en 2014 et 6,2% l’année prochaine. Cela, sous l’effet de l’accroissement des investissements et le dynamisme de l’exploitation minière. Ici l’inflation pourrait ressortir à 1,9% en 2014 contre 2,3% en 2015.
ACCELERATION DE LA CROISSANCE DU PIB. Au plan national, le projet de loi de finances est bâti sur des hypothèses optimistes avec des perspectives macroéconomiques favorables en raison de la bonne pluviométrie enregistrée lors de la dernière campagne agricole. On signale également les effets bénéfiques du dynamisme du secteur du BTP, des services ainsi que les concours des PTF. Tout ceci devrait permettre une accélération de la croissance du PIB en termes réels. On prévoit que l’inflation se situerait autour de 2,5% en 2015 contre 2,9% en 2014, sachant que la norme communautaire est de 3%.
Le cadrage du budget d’Etat 2015 est élaboré à partir des hypothèses macroéconomiques optimistes tenant compte des objectifs et orientation de la politique budgétaire nationale.
Ce budget va permettre la mise en œuvre des objectifs et des actions énoncés dans le programme d’actions gouvernementales 2013-2018 et dans la Déclaration de politique générale du Premier ministre. Les axes sont étant la mise en place d’institutions fortes et crédibles, la restauration de la sécurité des personnes et des biens, la réconciliation nationale, la reconstruction de l’école et la construction d’une économie émergente.
Les ressources du budget 2015 s’élèvent à 1.714,532 milliards contre 1.660,087 milliards dans le budget rectifié de septembre, soit une hausse de 54,445 milliards ou un taux de 3,28%. Une hausse qui s’explique par l’accroissement des recettes du budget général.
Les recettes nettes du budget général s’élèvent à 1.621,841 milliards en 2015 contre 1.558,819 milliards dans le budget rectifié de septembre dernier. Cette augmentation de 4,04% est imputable à la hausse des recettes fiscales qui passent de 907,861 milliards en 2014 à 1.025,008 milliards en 2015, aux ressources extérieurs finançant le budget spécial d’investissement qui augmente de 12,81% pour s’établir à 355,936 milliards.
Les recettes fiscales nettes (impôts directs et indirects) s’élèvent à 1.025,008 milliards, en augmentation de 117,147 milliards (plus 12,90%). Les impôts directs progressent de 10,73% pour se hisser à 323,706 milliards tandis que les impôts indirects augmentent de 13,94% pour atteindre 701,306 milliards.
Quant aux recettes non fiscales, elles seront de 42,058 milliards, sans les recettes en capital et les recettes de rétrocession en 2015, contre 36,563 milliards dans le budget rectifié de septembre 2014.
Les dépenses sont prévues pour 1.785,452 milliards contre 1.806,564 milliards dans le budget rectifié de septembre 2014, soit une baisse de 21,112 milliards ou un taux de moins 1,17%. Une diminution liée à la baisse des dépenses du budget général qui passent de 1.705,296 milliards à 1 692,761 milliards en 2015 (-0,74%), des dépenses des budgets annexes ainsi que des comptes et fonds spéciaux qui sont prévues pour 92,691 milliards (contre 101,269 milliards).
Les dépenses des pouvoirs publics et administrations centrales sont prévues pour 1.430,734 milliards contre 1.448,096 milliards dans le budget rectifié de septembre. Celles des administrations déconcentrées des régions s’élèvent à 262,027 milliards contre 257,260 milliards dans le budget rectifié 2014. Cette augmentation de 1,85% s’explique par la poursuite de la déconcentration des crédits des services des secteurs sociaux, le renforcement de la dotation budgétaire des administrations déconcentrées pour une plus grande opérationnalité, la dotation des régions de crédits pour la prise en charge des dépenses du Comité régional d’orientation, de coordination et de suivi des actions de développement (CROCSAD) et le transfert des crédits de certains ministères sectoriels (éducation, santé) aux collectivités territoriales dans le cadre de la décentralisation.
Les dépenses au titre des budgets annexes, comptes et fonds spéciaux, sont prévus pour 92,601 milliards contre 101,269 milliards dans le budget rectifié de septembre dernier. Soit une baisse de 8,47% imputable à la réduction du fonds de remboursement des crédits TVA pour tenir compte du niveau réel de recouvrement et à la non inscription de crédits pour le fonds de développement de l’eau, qui n’est pas opérationnel.
EVENTUALITE D’UN COLLECTIF BUDGETAIRE. Les dépenses au titre des salaires s’élèvent à 250,668 milliards contre 246,567 milliards dans le budget rectifié, soit une augmentation de 1,66%, qui prend en compte l’incidence des protocoles signés avec les partenaires sociaux.
Les dépenses de matériels et missions grimpent à 102,940 milliards contre 99,112 milliards en 2014. Pour celles liées aux déplacements et missions, elles sont prévues pour 41,012 milliards, en hausse de 6,06% à cause du renforcement de la dotation budgétaire relative aux frais de transport ainsi qu’aux indemnités de déplacement des Forces armées et de sécurité, des pouvoirs publics et de l’administration générale du secteur rural et de la diplomatie.
En plus de la dotation de 9 milliards, une cinquantaine de milliards de FCFA sont disponibles pour l’équipement des Forces armées, a précisé le ministre de l’Economie et des Finances.
En 2015, les dépenses électorales prévues sont de 17 milliards en prévision des communales et des régionales à venir.
Les dépenses en équipements-investissements sans le financement extérieur de projets seront de 252,002 milliards (-8,04%).
Par ailleurs, en 2015, les inscriptions au titre des appuis budgétaires sectoriels s’élèvent à 35,203 milliards contre 72,183 milliards.
Ce budget 2015 dégage un déficit de 70,920 milliards, en baisse par rapport au collectif budgétaire de septembre dernier. Un déficit qui sera financé par les aides budgétaires et la mobilisation de l’épargne à travers les titres d’emprunts émis par le trésor.
Le rapport de la commission de l’économie, des finances, du plan et de la promotion du secteur privé souligne que les écoutes des personnes ressources ont porté sur le cadrage macroéconomique, le réalisme des prévisions de recettes ou encore l’atteinte des Objectifs du millénaire pour le développement.
Lors des débats, le ministre de l’Economie et des Finances a laissé entrevoir l’éventualité d’un collectif budgétaire en mars pour prendre en compte certaines grandes dépenses à venir.
Pour le groupe parlementaire VRD (opposition), le budget 2015 n’est adossé à aucune politique sectorielle clairement définie comme par exemple l’agriculture, la relance de l’économie, la sécurité, les forces armées. Cette loi de finances ne prend pas en compte, suffisamment, aux yeux de l’opposition, la question de l’insécurité et celle des forces armées. Le groupe parlementaire déplore l’absence d’une loi de programmation militaire. Il critique aussi l’inscription pour 8 milliards la construction d’un nouveau pavillon présidentiel à l’aéroport de Bamako Sénou. Il dénonce également l’absence de toute indication sur l’évolution de l’emploi et juge erroné le taux de 14,24% attribué au secteur du développement rural comme part de ce secteur dans le budget national.
Pour ces raisons, le groupe parlementaire VRD a décidé de voter contre la loi de finances 2015.
A. LAM
Whoa, whoa, get out the way with that good inroimatfon.
A mon avis cette dame, il faut la protéger, elle sait beaucoup de chose, elle a l’esprit clair ! Elle n’est pas folle du tout , ceux qui la traite de folle, ce sont eux les fous ! Elle a tellement de rage en elle à cause de ce qu’elle sait, elle en peu plus, elle veut tout balancer. Ibk à la corde au coup, au lieu de s’unir certain préfère insulter Ibk pour moi c’est comme être un traitre ! C’est comme s’insulter soi même ou ses propres parents. Ibk représente un symbole, il faut respecter ce symbole, personne n’est parfait. Tous ces blablas autour de l’avion… même un gamin de 5 ans comprendrait que ce n’est pas ca le vrai problème. Bravo à cette dame tigresse ! Il faut protéger cette dame avant qu’on veuille s’en prendre à elle !
Jetez un coup sur cette vidéo, je sais que vous savez déjà mais il est toujours bon de ne jamais lâcher le fils.
Blanche-neige et laudemus vous êtes des gens maudits !
http://www.youtube.com/watch?v=fKyA-snMrcI
Cette vidéo n’est pas une réalité ?!
La pluviometrie est bonne, le PIB est en croissance, le prix du baryl descent mais tant qu’ IBK le Mande Zonkeba aura sa main dans le denier public du Mali avec sa famille et ses amis, nous ne sortirons pas de l’auberge, et la folie de grandeur va continuer dans un des pays les plus pauvres sur la planete et le Mali continuera d’etre gere a la mafia.
Budget d’Etat 2015 :
C’est officiel, IBK est devenu fou:
“l’inscription pour 8 milliards la construction d’un nouveau pavillon présidentiel à l’aéroport de Bamako Sénou”
Visiblement seul nous les maliens lambdas voyont les problèmes au Nord, sinon où est la priorité de se bâtir un nouveau pavillon présidentiel quand l’armée malienne n’a même pas un hélico ou petits avions d’attaque.
Vraiment le Boeing d’abord
on entend plus parler des 5000 milliards d’IBK ramenés de la chine…..?
Mon cher, les 5000 milliards c’était pur Blôfou des incapables de Koulouba.
Personne n’a vu le conseil des ministres parlé de la Chine à fortiori les milliards de Chine.
Sinon un pays qui reçoit 5000 milliards de financement en Chine en 2014, ne verra jamais ses dépenses publiques diminuer de 1800 milliards en 2014 à 1785 milliards en 2015.
Si les 5000 milliards étaient du vrai, les dépenses publiques de 2015 seraient au minimum de 2500 milliards alors qu’elles ont régressé par rapport à 2014, ce sont des menteurs.
Ce régime voleur et inutile d’Ali Ibabakon et ses 40 voleurs, sera chassé proprement par les maliens dans peu de temps.
Just wait and see!
Salute.
MALI: Les ressources du budget 2015 s’élèvent à 1.714,532 milliards Ce budget 2015 dégage un déficit de 70,920 milliards.
Le Mali est riche mais a des dirigeants mediocres . Regardez les budgets de la Cote d’ivoire et du Senegal.
Côte d’Ivoire : le budget 2015 passe la barre des 5 000 milliards de F CFA.
Le projet de budget pour l’année 2015 adopté par le gouvernement ivoirien s’élève à 5014,3 milliards F CFA (7,6 milliards d’euros), soit 13,8 % de plus que celui de 2014. Il comprend une forte hausse de la part des dépenses “pro-pauvres” (+ 12,8 %) et des investissements (30,6 % du budget).
Sénégal : Le Budget 2015 En Hausse De 5%
Comparativement à 2014, le budget 2015 du Sénégal, qui a atteint 2 869 milliards de f CFA, va enregistrer une hausse de 5,014% (137 milliards de f CFA, soit environ 274 millions de $).
Au Sénégal et en Côte d’ivoire il y a des gouvernements ambitieux avec de vastes programmes d’investissements pour le développement de ces deux pays.
Donc c’est logique qu’il y ait des financements conséquents et des budgets d’état bien garnis comme des poissons braisés et du bon Tiep diène.
Chez nous il y a un gouvernement voleur, menteur et incompétent qui ne songe qu’au confort de quelques voyous comme IBKON et son têtard de rejeton. Tout leur programme de développement pour le Mali se résume à recruter des stagiaires pour le protocole de la république et à surfacturer des avions, des motos et des chaussettes.
Salutes.
Nous connaissons une mauvaise gouvernance et une fluctification des voleurs a blanc. Cas meme sachons ne pas comparer les pays, surtout Senegal et Cote d’Ivoire. Le mali est in land ne l’oublions pas mais le manque de transparance de nos dirigeants, les depenses et en plus une grande augmentation de la taille de l’etat ne nous permettront jamais de nous en sortir. Couper dans les services offertent a l’etat et investissez ces sous dans la reduction du chomage, la baisse du cout de la vie etc…
au Mali les regimes evoluent de pire en pire helas. La tranquilite ne sera pour demain en tout cas.
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