333, 340 milliards FCFA tels sont les objectifs de recettes imputés à la Direction Générale des douanes du Mali, sous l’égide de l’Inspecteur Général Moumouni Dembélé. Sans tambours ni trompettes, les gabelous auraient déjà atteints ce cap. Et même le dépasser avec un gap bénéficiaire de plusieurs milliards de nos francs. Même si à ce sujet aucune information officielle n’est tombée de la Direction Générale des Douanes, de sources bien introduites au ministère des Finances soutiennent que l’actuel directeur général et ses hommes se sont déjà attaqués aux objectifs de recettes de l’année 2014, à savoir celles du mois de janvier 2014. D’où la satisfaction des dirigeants du FMI, notamment la directrice générale Christine Lagarde en visite dans notre pays. Faut-il le rappeler c’est lors du séjour dans notre pays en mars dernier d’une mission du Fonds Monétaire International (FMI) que cette institution financière internationale a entériné ces objectifs de recettes au titre de la Loi des Finances 2013.
En attendant la publication officielle de ce résultat grandeur nature, il importe de tirer le chapeau à l’actuelle direction de la douane ainsi que ces démembrements à travers le pays, pour avoir traduit en réalité la vision de l’actuel gouvernement, à savoir permettre à notre Etat de s’auto satisfaire avec ses propres ressources. Autrement dit, exprimer son indépendance économique. Un chantier difficile mais pas impossible.
Recettes annuelles publiques :
Les impôts accusent un gap de 64 Milliards F CFA
La Direction Générale des Impôts souffre. Sa maladie n’est pas chronique mais clinique. Le virus à lui injecté par son directeur sortant, Dionkè Diarra a rendu sa maladie incurable. En tout cas pas pour cette année. Et pour preuve, l’équipe dirigeante actuelle de cette mamelle de l’économie nationale, peine à boucher le trou creusé. Pour ce faire, tous les moyens sont mis en œuvre mais, en vain.
Pour atteindre les objectifs de recettes annuelles, ils devaient combler un gap déficitaire de plus de cent (100) milliards de F CFA . Grâce à l’effort conjugué des dirigeants actuels ce gap a été réduit à 95 milliards, vers la fin d’année 2013. Dans la même dynamique, ces mêmes responsables se sont battus en ce début d’année pour ramener ce gap à 64 Milliards FCFA. Après avoir scruté tous les horizons sans succès, l’actuel directeur général des Impôts aurait décidé de boucler toutes les écritures d’ici le 15 Janvier 2014. Cependant des mesures adéquates doivent être prises afin que de tels manquements soient évités dans l’avenir. Dans cette optique, il sied de mettre devant les faits accomplis l’ancien directeur général des impôts, Dionkè Diarra. Qui a réussi à faire de cette structure un véritable tonneau des Danaïdes. Pour preuve, cela fait maintenant cinq ans que cette administration ne dispose pas de fonds d’équipement. Par les méthodes de Dionkè, notamment des dégrèvements incessants des sommes colossales ont été sorties par la fenêtre.
En tout cas, l’actuel ministre des Finances aurait commis une mission d’audit au sein de la Direction Générale des Impôts, mais certains détails sur les traces de Dionkè se trouvent ailleurs. Suivez mon regard !
Rassemblées par Moustapha Diawara
Les meilleurs voleurs sont les Douaniers !
Le rôle de la douane dans la collecte des droits de porte ne doit plus être considéré comme un objectif difficile à atteindre. Les potentialités qui existent pour cette administration de réaliser les objectifs de recettes sont enormes. C’est un rôle traditionnel majeur dans les pays en voie de développement comme le nôtre, mais qui doit à mon sens évoluer vers d’autres missions essentielles telles que l’accroissement de la lutte contre la fraude, l’utilisation optimele de l’outil informatique pour davantage sécuriser les recttes et renforcer la transparence dans le traitement des dossiers. Donc, cr resultat est loin d’être extraordinaire surtout quand on sait les conditions de sa réalisation, j’allais dire par anticipation!!!
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