Du 26 au 28 juin 2018, la partie guinéenne pour la bonne gestion et le partage des eaux du fleuve Niger a pris part aux activités de réorientation du PCA-GIRE( Programme conjoint de gestion intégrée des ressources en eau) tenu à l’hôtel Mandé. Ce projet doit assurer une bonne gestion de l’eau du Niger entre les Etats qui va prendre fin en 2020 au lieu de 2019.
Selon le président du comité du fleuve Niger, l’un des représentants de la partie guinéenne qui assuré les travaux de l’atelier, il faut réduire l’éventail des activités du projet pour faire face aux activités principales. En rappelant les liens séculaires entre la Guinée et le Mali, El hadj Issa Kouyaté a fait savoir que ce programme sera exécuté avec conscience et abnégation.
Selon lui, la Guinée qui est la tête source de ce fleuve, est consciente que 150 millions d’individus ont leur vie liée à ce bien commun. « La partie guinéenne ne badinera pas avec la sensibilisation à l’endroit des usagers du fleuve », a-t-il indiqué. Selon lui, le comité civil a conscience de son rôle.
Cependant, il a fait savoir que le changement qu’on demande pour ce projet doit s amener tous à se fixer des objectifs clairs. En tant que président du comité du fleuve, il a souhaité que les partenaires techniques et financiers, à savoir, le Royaume des Pays Bas et la Suède, aident aux financements des petits projets bancables dans les Etats.
Pour lui, la pression sur le fleuve Niger est très forte, pression due aux exploitants de bois, de sables, d’orpailleurs qui polluent l’environnement, aux changements climatiques etc. Il a indiqué que des petits projets d’inversions sont importants pour renverser la tendance.
Aussi, il a fait savoir que le soutien de l’administration est nécessaire pour venir en aide aux utilisateurs de l’eau. Il a rassuré que la partie guinéenne ne ménagera aucun effort pour jouer sa partition. Il a profité l’occasion pour saluer l’esprit qui recoupe les dirigeants.
El Hadj Kouyaté a rappelé trois faits majeurs qui sont restés dans la mémoire collective des Guinéens à savoir : la réaction des autorités maliennes lorsque la Guinée fut attaquée en 1983 par les mercenaires ; l’aide malienne lorsque leur pays a été touché par les pluies diluviennes et Ebola où le Mali a laissé sa frontière ouverte pour la Guinée. Enfin dira que le fleuve Niger est malade et ceci demande le concours de tous et de toutes, car de ce fleuve dépend notre survie.
Fakara Faïnké