Le prix du pain baisse :rnLe gouvernement cède face à la pression

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Le prix du pain, qui avait augmenté la semaine dernière à 150 F CFA pour la baguette et à 300 F CFA pour le gros, revient au statut quo ante. Un résultat atteint sous l’impulsion du gouvernement qui a mandaté la CCIM à négocier avec le Cadre de concertation de la filière pain.

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Face à la pression sociale, le gouvernement a engagé la Chambre de commerce et d’industrie du Mali (CCIM) à négocier avec le CCFP. Une rencontre a eu lieu entre les deux parties tard dans la nuit de mardi à mercredi dans la salle de conférence de la CCIM. L’accord s’article sur trois points : l’Etat s’engage à subventionner et à mettre à la disposition des boulangers 6000 tonnes de farine. Le prix du sac de farine revient à 17 500 F CFA. La baguette revient à 125 F CFA et le gros pain à 250 F. Une commission de bons offices ayant en charge de poursuivre les pourparlers avec le CCFP a été mise en place. Elle est composée de Bakoré Sylla, (GGB), Modibo Kéita (GDCM), Cyril Achcar (GMM) et Jeamille Bittar (président de la CCIM). Le ministère de l’Economie, de l’Industrie et du Commerce s’engage de son côté à mener des discussions sur les autres points du mémorandum présenté par le CCFP.

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L’augmentation du prix du pain avait été décidée à l’assemblée générale des boulangers du 14 novembre. Une décision entérinée par le Cadre de concertation de la filière pain (CCFP) lors de son assemblée générale du 15 novembre et qui en a informé le ministère de l’Economie, de l’Industrie et du Commerce.

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La fluctuation des prix, consécutive à la flambée sur le marché international du prix du blé, a été dénoncée à travers le pays. Personne ne s’y attendait malgré le cri de détresse lancé au gouvernement, il y a deux mois. Le cadre de concertation  de la filière pain demandait en vain l’ouverture de négociations et la prise de mesures d’accompagnement pour éviter la hausse.

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Le Redécoma, qui a joué au médecin après la mort, avait appelé au boycott d’une semaine de cette denrée par les populations. L’UNTM a, à son tour, accusé l’Etat d’avoir accepté une hausse unilatérale des prix du pain alors qu’un accord de non-augmentation des prix de denrées de première nécessité les lie jusqu’à la tenue d’un forum sur la question.

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Mais, pour une fois, admettons que le gouvernement a compris la détresse des populations.

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Abdrahamane Dicko

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