En accueillant le ministre délégué auprès du ministre de l’Economie et des Finances, chargé de la Promotion des investissements et de l’Initiative privée, dans leurs locaux au Centre du secteur privé, Moustapha Ben Barka, les membres de l’Agence pour la Promotion des Entreprises privées (Apep) n’ont pas été avares en doléances. Le ministre Moustapha Ben Barka est certes en phase avec l’Apep sur « l’impérieuse nécessité de donner une nouvelle impulsion au secteur privé », mais pour lui, il est temps que les acteurs du privé, moteur du développement scrutent vers les régions, loin de la ville Bamako déjà engorgée. « Bamako a tout, les régions n’ont rien», a insisté le ministre, en soutenant qu’il les voit partir à Kidal, Gao ou Mopti, où il y a peu de choses, en terme d’entreprises privées.
Le Centre du secteur privé est le fruit du partenariat public-privé, et cette visite du ministre fait suite à une audience qu’il a accordée au président du Conseil d’Administration, il y a 25 jours (le 31 janvier 2014). Au cours des échanges qu’ils ont eu, ils s’étaient accordés sur l’impérieuse nécessité de donner un souffle nouveau au centre du secteur privé, a rappelé le ministre.
Le gouvernement mise beaucoup sur la contribution du secteur privé pour l’atteinte de 7% à l’horizon 2017, nécessaire pour générer 200 000 emplois et lutter efficacement contre la pauvreté, surtout en milieu péri urbain et rural. « Dans cette optique, le gouvernement mettra tout en œuvre pour assurer le développement du secteur privé, conformément à la loi d’Orientation du secteur privé, qui sera bientôt opérationnalisée à travers l’élaboration d’une stratégie et d’un programme pluriannuel de développement du secteur privé », a annoncé le ministre ».
CSP en mission
Moustapha Ben Barka a invité l’équipe du secteur privé à trouver une solution concrète aux difficultés d’accès à l’information économique que rencontrent nos opérateurs économiques, à faire de ce cadre un véritable plateau d’assistance au secteur privé. En réussissant cette mission ils aideraient l’Etat à atteindre ses objectifs de développement, et c’est à ce prix qu’ils peuvent compter sur la disponibilité et l’accompagnement du département, selon le ministre Moustapha Ben Barka.
Selon Cheick Abdoulaye Cissé, ancien président, cette association a été créée en octobre 1992 dans le cadre de la mise en œuvre du projet d’appui au Secteur privé (Pasp) aux côtés de l’Etat malien et de la Banque mondiale. Initialement constituée de dix membres, elle en compte 26 aujourd’hui. « Cet élargissement traduit notre volonté d’embrasser l’ensemble des secteurs d’activité afin de trouver des solutions aux problèmes auxquels ils font face », a rappelé Cheick Abdoulaye Cissé. Cette initiative de partenariat Public-privé a abouti à la création du centre du secteur Privé (CSP). Aujourd’hui, après avoir enregistré de nombreux acquis, le Centre revendique la reconnaissance d’utilité publique, la construction de nouveaux bureaux et d’une salle multifonctionnelle, la réalisation d’une salle de visioconférence, etc.
B. Daou
…….Le Ministre n’a pas tort dans sa déclaration mais, je veux aussi que les ressortissants des différentes régions investissent dans leurs régions et l’état doit les encourager en mettant en place des politiques incitatives. Bamako est envahie par tous les ressortissants de toutes les régions du MALI mais, rare sont ceux qui construisent même une simple maison dans leur ville natale. Je salue par contre, les ressortissant de KAYES ( ceux de FRANCE surtout) pour tout ce qu’ils font pour leurs localités. C’est bien de demander ce que l’état fait pour ma région mais, je dois me poser aussi la question à savoir: qu’est ce que j’ai fait pour ma région.
C’est exactement comme cela que le citoyen lambda raisonne. Dire que Bko a tout et les régions ,rien n’est qu’une vue de l’esprit. Pour installer une industrie , il faut des critères . Citons deux critères parmi tant d’autres: la disponibilité de l’eau et celle de électricité . Quelle région du mali remplit correctement ces deux critères? La création d’entreprise n’est pas une œuvre philanthropique. Avec ces apprenants comme ministre, nous avons du chemin.
Monsieur le Ministre rebelle quand on prend les armes pour vandaliser, revendiquer la division du Mali
on aura toujours la haine de voir Bamako Bamba Niaré capitale du MALI debout.
Le titre dit tout, mais l’Etat reste le seul capable d’inverser la tendance,à commencer par la politique de logements sociaux qui donne sur chaque programme des milliers de logements à Bamako sur tout le reste du pays, si cette politique n’est pas bien pensée, elle contribuera à renforcer la disparité si non les écarts de développement qui ne seraient souhaitable pour personne.
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