Le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle a lancé, ce jeudi 28 janvier, la 6e édition de la Nuit de l’entreprenariat. A l’hôtel de l’Amitié, le mot de lancement du ministre Mohamed Salia Touré a été suivi d’un panel. Sur le thème : « la résilience des entreprises en temps de crise ».
-maliweb.net- Une année pas facile. Aux dires de Bouba Traoré, organisateur de la Nuit de l’entreprenariat, la tenue de la 6e édition a été difficile. « La crise socio-politique et la crise de Covid-19 ont ébranlé les entreprises au Mali », a indiqué Bouba Traoré. Le thème de cette année porte sur les défis des entreprises à surmonter cette période difficile. « Les entreprises ont assez souffert », a assuré l’organisateur.
Au Mali, quand on est dans le formel, a expliqué Bouba Traoré, le gouvernement vous harcèle avec les impôts et les taxes. Cette année les entreprises ont reçu des factures énormes et injustifiées. Alors que les 500 milliards FCFA de fonds de garantie pour les entreprises sont restés à l’état de la promesse. Invité d’honneur de la 6e édition, le ministre Salia Touré a salué la « belle messe » des entrepreneurs maliens.
Aux dires du ministre de l’Emploi, une enquête été menée par le Conseil national du Patronat du Mali (CNPM) sur environ 200 entreprises pour évaluer l’impact de la double crise sécuritaire et sanitaire sur le secteur privé. Il ressort que sur 8476 emplois enregistrés, 4296 emplois ont été perdus. « Les pertes de chiffres d’affaires pour les entreprises sont évaluées pour l’instant à 21% », a indiqué le ministre Touré. En ce qui concerne l’Etat, les pertes de recettes fiscales et non fiscales sont évaluées à 2,7% du PIB, selon une estimation du PNUD.
Créer de la valeur ajoutée
Il y a un « ravage silencieux » de la pandémie de Covid-19 sur le secteur privé, a reconnu le ministre l’Emploi et de la Formation professionnelle. C’est pourquoi, ajoute-t-il, le rôle du département est de mettre à la disposition des entreprises de la main-d’œuvre qualifiée. « Le vrai problème du Mali, c’est que 60% de son BIP dépend des exportations », a indiqué l’économiste Modibo Mao Makalou, membre du panel. « Tout est exporté brut », affirme-t-il.
Les trois principaux produits d’exportation du Mali sont l’or, le coton et le bétail. Cependant, 70% de l’or du Mali est importé à l’état brut. Aussi, seulement 2% du coton est transformé et même là, ce n’est plus le cas quand on sait qu’une des usines de transformation, la Comatex, est à l’arrêt depuis quelques mois. « Il faut revoir et créer la valeur ajoutée », a conseillé Modibo Mao Makalou qui estime que comparativement à la Chine, 97% des exportations ont de la valeur ajoutée.
Mamadou TOGOLA/Maliweb.net
UN COUP D’ETAT N’ EST JAMAIS BON POUR UN PAYS!!! UN INVESTISSEUR INTELLIGENT N’AIME PAS L’INSTABILITE’ DU REGIME DANS LE PAYS OU’ IL INVESTIT!!!
IL FAUT ETRE TRES IDIOT POUR APPLAUDIR UN COUP D’ ETAT!
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