Plus qu’un centre de promotion des produits bancaires, ce rendez-vous fut un véritable cadre d’échanges et de partage sur les opportunités que le secteur des banques engrange pour l’économie nationale. Un véritable capital d’investissement jugé à sa propre valeur.
L’Association Professionnelle des Banques et Etablissements financiers du Mali (APBEF) a gagné son pari. Un pari bâti sur quatre objectifs : la promotion et la vulgarisation des produits et services bancaires, l’information, la sensibilisation et l’éducation financière des populations, la bancarisation de l’économie et l’appui à la formation des étudiants des filières bancaire, financière, comptable, gestion et de marketing.
Installée au Centre international des conférences de Bamako (CICB), la cinquième édition de la journée des banques et établissements financiers a été un véritable plateau commun pour toutes les banques et établissements financiers à faire découvrir au grand public leurs produits et savoir faire. Mais aussi, donner l’occasion aux étudiants en banque, finances et autres acteurs du secteur bancaire de renforcer leur capacité dans le domaine de financement des PME.
Ainsi, lors de la cérémonie d’ouverture, le ministre de l’Economie et des Finances, Mamadou Igor Diarra en sa qualité d’ancien cadre de banque a tenu à brosser la place des banques dans l’économie, avant de dégager les perspectives et les nouvelles missions qui s’offrent aux banques de la place. Pour lui, le système bancaire malien, à l’instar de ceux des pays de notre sous région a connu ses temps forts et faibles. Toute chose qui constitue aux yeux du ministre Diarra d’une combinaison intéressante. D’ou l’occasion pour lui d’affirmer que : « nous devons être fier du talent des acteurs du secteur, car autant le chemin fut long, autant la réglementation a été dense ». Que malgré tout, les banquiers se sont adaptés toujours au contexte. Cependant , pour renforcer cette dynamique, Mamadou Igor Diarra a donné sa recette. A savoir, prendre en compte l’aspect sécuritaire, inclure considérablement dans les perspectives le financement du secteur privé… A cet effet, il dira que les banques au regard de la situation sécuritaire dégradée se trouvent obligées d’intégrer dans leurs budgets d’investissement la lutte contre l’insécurité. Et en outre, booster le financement de l’économie. Par ricochet, le secteur privé. Car, à l’en croire : « financer le secteur privé, c’est rendre notre économie plus forte ». Et surtout, contribuer à l’effort de la relance économique. A titre de rappel, le ministre Diarra dira que c’est grâce au dynamisme des secteurs primaire et secondaire de notre économie que le Mali a atteint un taux de croissance de 7,2%, qu’il est prévu en cette année 2015 un taux de croissance qui atteindra la barre de 5%.Dans cette optique, il invitera ses collègues cadres des banques à oser prendre le pari sur l’avenir, à travers des financements innovants au profit des secteurs promoteurs comme l’agriculture, les mines… Ainsi que des affaires en général. « Dans notre pays, tout est urgent, l’Etat crée et favorise un cadre, il appartient au système bancaire qui regorge de beaucoup de ressources et d’expertise d’oser. D’oser soutenir les PME maliennes, d’oser financer l’économie » a plaidé le ministre Diarra.
Exonérer l’importation des guichets automatiques durant un an au Mali !
Le ministre de l’Economie et des Finances lors de son intervention n’a pas seulement exhorté les banques et établissements financiers à oser financer l’économie, il a aussi levé le voile sur certaines mesures d’incitations à cet effet.
A ses dires, il est inadmissible de nos jours que pour tout le territoire national et au compte de l’ensemble des banques en place qu’il n’existe que 340 guichets automatiques de paiement (GAP). Au moment, selon lui, où certains pays de notre sous région en comptent le double comme la Côte d’Ivoire. C’est pourquoi, dans le pragmatisme qui lui sied, il a annoncé aux banquiers la ‘’Promo’’ (comme pour les sociétés de téléphonie mobile) entend leur accorder sur une période d’une année. A savoir, réduire à moitié les droits douaniers sur l’importation des guichets automatiques à destination de notre pays. Et ce, afin de permettre aux banques de s’équiper convenablement aux nouveaux moyens de paiement en cours dans le monde actuel. Cette mesure, à l’en croire, permettra d’assurer la bancarisation intégrale des salaires, mais aussi d’inciter la clientèle malienne à s’intéresser davantage aux services des banques avec la garantie d’un délai considérablement court de leurs opérations respectives.
Dans la même dynamique, Mamadou Igor Diarra, tout en félicitant l’APBEF pour ses actions de grande portée de visibilité aux banques maliennes, notamment la rencontre annuelle avec la presse et l’organisation annuelle de cette journée, propose la création d’une association des clients et prestataires des services de banques. Une démarche, qui permettra aux établissements bancaires et financiers de n’avoir comme partenaire une seule association des usagers, qui sera la porte voix de l’ensemble de la clientèle des banques.
Plus d’impayés en termes de dette intérieure au trésor !
« L’Etat à l’obligation de protéger et de sécuriser son secteur bancaire, c’est pourquoi nous sommes attelés à régler plusieurs problèmes du système bancaire, qui avec beaucoup d’impayés qui résultaient soit des marchés publics ou des conventions » a affirmé le ministre Igor Diarra, avant de signaler qu’en trois mois, ils ont réussi à injecter près de 200milliards CFA à l’économie. « Ce qui n’est pas chose aisée, mais on l’a fait par recours aux appuis budgétaires internationaux, mais également en faisant recours au marché financier. Ce faisant, aucune entreprise ne dispose de nos jours d’un mandat non payé d’une durée de trois mois » a déclaré le ministre Mamadou Igor Diarra. Qui pour cette occasion, a fait le tour des stands en compagnie du ministre de la Promotion des Investissements et du Secteur privé, Mamadou Gaoussou Diarra et du président de l’APBEF, Moussa Alassane Diallo.
Faut-il le rappeler, cette journée des banques et établissements financiers s’est poursuivie le 25 par deux conférences-débats sur les thèmes : « Le Financement des PME : défis et opportunités » et « le Prépayé : facteur de promotion de l’inclusion financière ». Et dans la nuit, par une soirée gala dite ‘’Nuit du banquier’’ au cours de laquelle, il y’a eu des prestations d’artistes, de remises de diplômes et autres distinctions.
Moustapha Diawara
Mr le ministre ce n’est le moment de crier victoire.Si tu sais que tu es un eéconomiste de qualité pour quoi aller à FMI pour quémander tu fairais mieux de redresser ll’économie du Mali avec les taxes car là où tu par quémander eux ils construit le leur avec le taxes bandes de corrumpu
Le PDG de la BNDA, en la personne de DIALLO, qui se fait le porte parole des banques maliennes, très en verbe, n’est en réalité qu’un metteur en scène des choses loin de la réalité… A l’entendre parler, on dirait que sa BNDA est au service des populations; Mais allez-y demander les populations des zones cotonnières du Mali, ce que vaut l’oeuvre de cette banque… Elle ne fait que les escroquer en leur faisant payer des dettes qui ne sont pas les leurs.
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