Les rencontres périodiques entre le ministre des mines et les opérateurs du secteur sont devenues une tradition dans notre pays. En effet, en l’espace de trois mois, ce sont deux ministres qui se sont succédés au département, avec cependant le même objectif visé. A savoir primo, connaître les différentes mines maliennes et leur mode de fonctionnement et secundo, dans quelle proportion augmenter la production minière pour mieux valoriser l’économie nationale.
‘est autour du nouveau ministre des mines, Dr Amadou Baba Sy, que les différents opérateurs miniers, les directeurs généraux de l’AUREP et de la DNGM et le président de la Chambre des mines du Mali, étaient réunis pour partager le programme de développement économique conformément à la feuille de route du gouvernement de transition.
Après les présentations des représentants des opérateurs miniers et de tous les autres acteurs du secteur, le ministre a précisé que le département des mines, avec le soutien du gouvernement, œuvre et continuera à œuvrer pour le développement du secteur minier. Avec les outils comme le nouveau Code minier, l’Etat entend favoriser le développement du secteur et atteindre les objectifs fixés.
Il s’agit, d’après le Dr Amadou Baba Sy, de procéder à l’ouverture de nouvelles mines, d’accroître la production des mines existantes, d’améliorer la gouvernance dans le secteur minier , de générer de nouveaux revenus, de favoriser le retour des investisseurs pétroliers et d’attirer de nouveaux acteurs dans le secteur pétrolier. Mais aussi d’accroître surtout la contribution de l’industrie minière dans l’économie nationale qui se chiffrait déjà en 2011 à 1123 milliards F CFA en termes de recettes d’exportation pour une contribution de 232 milliards aux finances publiques du Mali.
Pour cela, un programme bien ficelé a été élaboré par le département, les opérateurs miniers et la société civile. Il y a, entre autres, l’intensification de la recherche minière et pétrolière avec les missions de terrain et la mise à disposition d’informations géo-scientifiques, la simplification des procédures et la réduction des délais d’attribution des permis d’exploitation et d’exploration aux opérateurs miniers, le suivi rapproché et systématique du programme de production d’or de toutes les mines en exploitation, l’identification et la levée de tous les obstacles de contre performances des mines en difficultés. A ceux-ci s’ajoutent l’opérationnalisation du bureau d’expertise et certification du diamant, l’élaboration d’une stratégie de développement des secteurs miniers et pétroliers et la recherche de nouveaux partenaires et signatures de nouvelles conventions.
Toutes choses que partage le porte-parole des opérateurs miniers et non moins représentant de la Randgold Resources Ltd, Mamadou Samaké qui a rappelé que l’activité minière n’a jamais cessé de fonctionner au Mali et cela en dépit des turbulences que connaît le pays.
Conscientes de ce que représente la production minière dans l’économie malienne, il a indiqué que leurs sociétés sont engagées à respecter les engagements en termes notamment de la quantité de leur productivité annuelle et à contribuer financièrement à la stabilité socioéconomique du pays.
Moulaye HAIDARA