Le maire de Ségou ouvre ses chantiers : Plus de 500 millions d’investissement en 2011

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Les feux de signalisation bientôt aux couleurs du code routier, qui permettront à Ségou d’exposer ses plus beaux atours, sont aujourd’hui les indicateurs d’une bonne politique d’investissement et de gestion rationnelle du Conseil Municipal actuel de Ségou. Deux ans après avoir géré le legs au noir du conseil sortant, puis développer sa stratégie de mise en œuvre de son programme pour lequel la majorité des communards de Ségou lui a fait confiance le 29 Avril 2009, Ousmane Simaga a ouvert ses chantiers. Esquisse des grandes réalisations

Qui a dit un jour que la place de Maire est convoitée juste pour les besoins de spéculation des terres et qu’un Maire est incapable de développer sa commune sans l’argent du foncier ? L’actuel Maire de Ségou était attendu au tournant par plus d’un, quand il a signifié par une note de service et concrétisé dans les faits qu’il n’apposera pas sa signature sur des ventes de lots à usage d’habitation au point que les transferts douteux de parcelles ont pris un sacré coup. Il était donc de bon aloi que le Conseil Municipal de Ségou travaille en intelligence pour, d’une part effacer une ardoise très très sale de la Mairie de Ségou sous l’ère Brema Thiero et assurer l’attente des ségoviens en termes de bien être et de sécurité.

Motivation tout azimuts
Les agents de la Mairie de Ségou sont les premiers à sentir l’effet du changement. Les retards de salaire allant jusqu’à deux mois relèvent aujourd’hui du passé. Les désagréments d’un local régulièrement dans les ténèbres (coupures d’électricité et d’eau) se racontent beaucoup plus en anecdote. Mieux, le Maire et son équipe ont installé un forage dans la cour permettant de rationnaliser le précieux liquide. C’est que la Mairie a pu régulariser pour près de 14 millions de F CFA sa situation de dette vis-à-vis d’EDM.SA. Au moins, pour l’Hôtel de Ville et ses annexes comme la Voirie, le Centre Secondaire d’Etat Civil, le Jardin d’Enfants ….. la crise d’électricité et d’eau est derrière eux. Enfin, depuis l’indépendance que l’Hôtel de Ville existe, c’est la première fois que l’ensemble des conseillers se trouve un abri. Le bâtiment a coûté près de 10 millions de F CFA à la collectivité ; pendant ce temps, la salle de délibération de la Mairie aux murs lézardés, laissée aux cafards et autres bestioles bénéficiera d’une cure de jouvence (réhabilitation et équipements) au grand soulagement des cérémonies civiles. Pour le respect de l’autorité de police judiciaire qu’est le Maire, la Commune Urbaine de Ségou s’est dotée d’un véhicule de fonction. Si ses devanciers ont décongestionné le centre principal de l’Hôtel de Ville de Ségou en créant le Centre Secondaire d’Etat Civil d’Alamissani (4eme Quartier), le Conseil Municipal de Ségou sous le mandat d’Ousmane Simaga vient de terminer celui de Hamdallaye. Les travaux touchent en ce moment la clôture et la réalisation. Ce Centre Secondaire d’Etat Civil de Hamdallaye qui profitera à un autre grand quartier de Ségou (Darsalam) a coûté 35 millions de F CFA. Le premier état civil y sera délivré en début janvier 2012 si tout va bien

L’assainissement en ligne de mire
Les déplacements du Maire de Ségou en France et aux USA n’ont pas été futiles. Les Villes Jumelles d’Angoulême et de Richmond sont passées par leur contribution. Il y a eu plus de latrines publiques en 2011 à Ségou qu’au cours d’un mandat d’un édile qui a précédé Ousmane Simaga. Comptons. Au marché du château, 2 blocs de 4 latrines et 1 bloc de 2 latrines soit 10 latrines ont vu le jour pour 9 millions de F CFA. Puis un second investissement a suivi au niveau de cet important marché de Ségou. 10 nouvelles latrines ont donc été construites pour 9 millions de F CFA également. Au niveau de l’école d’ATTbougou, 2,2 millions de F CFA ont permis de construire un bloc de 3 latrines. Au CSCOM de Médine, l’installation de 2 blocs de 4 latrines et 1 bloc de 2 latrines soit 10 au total est un signe d’amélioration du niveau de santé de l’aire sanitaire. 9 millions de F CFA ont permis pour ce faire. Le Jardin Municipal, longtemps à la traîne de cette pratique essentielle de santé, n’est pas resté en marge. 10 latrines ont été construites pour le même montant de 10 millions de F CFA. Le Marché de Segoucoura s’est vu offert cette commodité avec un bloc de 2 latrines, construit pour 1,6 millions de F CFA. Celui de Médine a bénéficié de 4 latrines pour 3,3 millions de F CFA. Pour ce qui est de notre environnement, on ne sait pas si c’est la précocité des pluies qui a permis à Ségou de s’éviter, cette année, inondation et autres calamités en cas de précipitation, mais toujours est-il que la plupart des riverains ont bien apprécié le réprofilage des 11 rues qui ont été choisies, même si honnêtement certains ont du recourir à des méthodes ingénieuses pour ne pas être envahis par les eaux de ruissellement consécutives aux travaux. 33 millions de F CFA ont permis de réaliser cette initiative qui a eu le mérite de se faire à temps Pendant ce temps, 25 millions de F CFA ont été nécessaires pour curer l’ensemble des caniveaux de la ville. En parlant de caniveau, la Mairie de Ségou a eu le reflexe pour cette saison de pluie de ne pas en rajouter aux immondices du « Ba bla terrain ». Désormais, grâce à la construction d’un caniveau, les eaux de ruissellement de Darsalam n’iront plus à ce grand tas d’ordure, créant de nouveau une forte pestilence, mais ces eaux de ruissellement vont transiter par le terrain de football pour se jeter dans ceux de l’Avenue 2000. L’initiative a coûté 6 millions de F CFA.

L’éducation et la santé aussi…..
Avec la rentrée scolaire qui s’entame, certaines écoles voient leur espace s’agrandir avec des constructions de salle de classe. C’est le cas de l’école de Bagadadji qui bénéficié d’abord de 3 salles de classe, d’une direction, de 2 blocs de 4 latrines soit  8 au total pour 29 millions de F CFA d’investissement et de 3 autres salles de classe équipées grâce au concours cette fois de l’USAID pour 22 millions et demi de F CFA. Sido Soninkoura a vu 6 salles de classe réhabilitées pour un montant de 16 millions de F CFA lorsqu’à Hamdallaye, la clôture a été reprise pour 19, 2 millions de F CFA. Au niveau de l’école Thierno Hady Kontao, 3 salles de classe ont été réhabilitées à la veille de la rentrée scolaire. Montant de la réalisation : 4,4 millions de F CFA. Pour ce qui est de l’investissement en infrastructure sanitaire, il faut saluer la construction d’un nouveau CSCOM à Ségou, un de plus qui profitera à l’aire géographique Bananisabakoro-Sokolakono-Mission Catholique. Fruit du partenariat avec la Fondation Espagnole Intervida, ce CSCOM qui se dresse majestueusement au bord du fleuve, qui plus est, contigu à la Direction Régionale de la Santé, a coûté 71 millions de F CFA. Le Maire Ousmane Simaga, en lobbying à l’extérieur du Mali en ce moment, pour la recherche de moyens en vue de son équipement, promet de l’ouvrir aux populations début 2012. Entre temps, la Mairie a doté le gardien d’un logement pour 3,3 millions de F CFA. Et c’est grâce aux amis de Ségou en Richmond que le CSCOM de Médine vient d’ouvrir une maternité aux normes sécuritaires au prix de 20 millions de F CFA. La Commune urbaine de Ségou s’est aussi réjouie de l’appui de Care Mali qui a permis aux femmes de Bagadadji de se doter d’un Centre Multifonctionnel. Les deux parties ont déboursé 29 millions de F CFA. 

Moins d’accident, plus de sécurité
Avec ses nouveaux feux tricolores, Ségou rentre dans le monde de la modernité pendant que le Maire de Ségou honore une promesse électorale. Mieux, Ségou verra certainement le taux d’accident diminuer sur ses artères (notre confrère de Yeko nous informe que 89 personnes ont perdu la vie sur nos routes à Ségou en 2010 tandis que 889 sont comptabilisés comme blessés). La sécurité n’ayant pas de prix, la Mairie a déboursé pour ses citoyens 68 millions pour poser une vingtaines de poteaux aux feux de signalisation, particulièrement sur les carrefours accidentogènes : BNDA, Stade Municipal, Hôpital, Station Total II et Clinique Diarra sur l’Avenue des Jeunes. L’entretien de ces feux sera assuré par les frais d’éclairage public. Le tronçon pavé sur la route du Mobasso, réalisé pour 27 millions de F CFA, et inauguré en janvier dernier avec l’appui de l’APEJ, est un autre facteur de commodité pour mieux circuler à Ségou car l’état vétuste de nos routes contribue fortement au risque d’accident. Une commodité comme l’éclairage renforce la sécurité des biens et des citoyens. Sur les pas de l’ancienne équipe municipale qui a payé quelque 20 millions de F CFA pour étendre le réseau électrique sur l’ancien recasement de Sido Soninkoura et sur l’extension du quartier, Ousmane Simaga et la nouvelle Mairie de Ségou ont payé 20 millions de F CFA à EDM.SA pour accroitre l’extension de la connexion en électricité….. (A suivre, les prévisions futures).
Moutta

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