Ce vaste programme est une initiative du CILSS avec l’accompagnement technique et financier de la Banque mondiale pour un montant total de 124 milliards de franc CFA. Il couvre six pays sahéliens à savoir le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal, et le Tchad, avec comme objectif d’améliorer la santé animale, la gestion des ressources naturelles, l’accès aux marchés de bétails, et la gestion des crises pastorales.
Cette cérémonie de lancement a été marquée par l’intervention du représentant de la Banque mondiale qui a réaffirmé l’engagement de son institution à soutenir les pays du sahel en apportant un appui substantiel et rapide afin de soulager les populations durement affectées par des crises récurrentes, au nombre desquelles la sécheresse et les inondations. Selon Pièrre Kamano, le projet va toucher plus de deux millions de bénéficiaires directs, ce qui permettra de tenir compte de la déclaration de Nouakchott qui veut un pastoralisme sans frontière.
Le Secrétaire exécutif du CILSS, Djimé Adoum, s’est dit « fier de ce projet » tout en affirmant que c’est le premier projet phare de la Banque mondiale pour le pastoralisme dans le Sahel. Il a invité les coordinateurs des pays à créer une synergie en vue de mutualiser les efforts pour le renforcement de la résilience des populations. Quant au ministre du Développement rural, coordinateur du CILSS, Bocari Tréta, il a remercié tous les partenaires qui n’ont ménagé aucun effort pour la réalisation de ce projet innovant. Il a demandé également aux différents coordinateurs des pays de faire en sorte que les objectifs de ce programme soient atteints. La durée du PRAPS est de six ans, la fin de ce projet est prévue pour 2021. Deux ateliers techniques prévus aujourd’hui et demain mettront fin aux activités de lancement de ce projet.
Zoumana Coulibaly