La revue annuelle 2012 DU CSCRP : Le taux de croissance de l’année 2012 est de -1,2%

0

Le Cadre Stratégique pour la Croissance et la Réduction de la pauvreté  a tenu sa session technique de la revue 2012-2017 du 4 au 5 juillet 2013 au CICB.

Les travaux d’ouverture étaient présidés par M. Abdoulaye Touré,  secrétaire général  du Ministère de l’Economie et de l’Humanitaire.

L’objectif de la revue est de s’assurer que les politiques et stratégies gouvernementales  de croissance et de réduction de la pauvreté sont appliquées  de manière satisfaisante pour atteindre à moyen  terme, les objectifs du millénaire pour le développement (OMD).

Il faut rappeler que  la revue annuelle du CSCRP se base en  premier lieu sur une analyse rétrospective des questions relatives : à la mise en œuvre des politiques, stratégies et actions ; à l’utilisation des ressources financières et humaines disponibles ; à l’atteinte des objectifs et aux problèmes et contraintes.  La revue du CSCRP se base en second lieu sur une analyse prospective des questions relatives aux : changements à apporter aux politiques , stratégies et actions  pour une amélioration des résultats ; ressources nécessaires à mobiliser et solutions à apporter  aux problèmes systémiques et transversaux.

Selon M. Abdoulaye  Touré secrétaire général du ministère de l’Economie et de l’Action Humanitaire la revue 2012 du C SCRP se présente comme un exercice laborieux qui requiert toute notre  attention tant l’année 2012 a été émaillée de  multiples crises : sécuritaire, politique, institutionnelle et  alimentaire.

Il a affirmé que l’année 2012 a enregistrée un recul du taux de croissance qui s’est établi à -1,2% nonobstant des efforts  appréciables enregistrés au niveau du secteur primaire. Il a précisé qu’un taux de croissance de 7 % pour impacter de façon significative sur la pauvreté sur une période relativement longue.    L’inflation a été de 5,3% largement supérieure à la norme communautaire imputable à la mauvaise campagne agricole 2011/2012.
Bally  Salif   SISSOKO

Commentaires via Facebook :