La pluie, un levier primordial de l’économie malienne

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            L’économie de notre pays est fortement tributaire d’une agriculture pluviale dont environ 80% de la population tirent l’essentiel de leur profit. Ce secteur représente près de 75% des exportations du pays et contribue à hauteur de 45% du Produit Intérieur Brut (PIB).rn

LE CARACTERE DOMESTIQUE DE L’AGRICULTURE MALIENNE

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            L’agriculture du Mali qui relève largement d’un mode de production domestique, est principalement centrée vers la production céréalière dont les principales sont entre autres, le riz, le mil, le sorgho et le maïs. La production céréalière était estimée à 2,2 millions de tonnes en 1996 d’après la Cellule de Planification Statistique (CPS) du ministère de l’Agriculture. L’agriculture de rente est dominée par la cotonculture dont notre pays occupe la deuxième place derrière Egypte sur le continent africain.

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            A côté du coton, d’autres cultures de rente sont pratiquées par endroits sur l’étendue du territoire, on peut citer entre autres l’arachide, le Cesam.

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LES POTENTIALITES AGRICOLES DU MALI

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            Les potentialités agricoles restent importantes, en particulier dans le Delta central du Niger. L’Office du Niger dispose de près d’un million d’hectares de terres aménageables qui s’élève à 960.000 d’hectares, dont moins de 100.000 ha sont aménagés. En dehors de l’Office du Niger, le Mali dispose d’autres espaces aménageables importants dont plus de 600.000 ha entre Ségou et le fleuve Bani.

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            L’économie rurale est donc prometteuse mais sous-exploitée. La production de fruits et légumes et assez ancienne mais limitée ; près de 15.000 hectares y sont consacrés. La production de mangues atteint les 300.000 tonnes par an dont une petite proportion est exportée vers l’étranger. Quant au karité, il est principal produit de la cueillette, il pourrait également contribuer plus largement aux recettes d’exportation si les conditions d’exploitation s’amélioraient.

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LA FRAGILITE DE L’AGRICULTURE PLUVIALE

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            Cette économie agricole où les cultures vivrières occupent une large place, permet en temps normal d’assurer l’autosuffisance alimentaire mais elle est aussi un facteur de fragilité face aux aléas climatiques et aux fluctuations du prix des produits d’exportation, en particulier le coton, sur les marchés mondiaux. De graves sécheresses des années 1973-74, 1984-2002, 2004 nuisent périodiquement à l’équilibre alimentaire, nécessitant le recours à l’aide internationale et à l’importation pour satisfaire à minima les besoins de base des populations.

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L’ELEVAGE, DEUXIEME RICHESSE DU MALI

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            L’élevage constitue la deuxième richesse du pays après l’agriculture, avec près de 6 millions de bovins et de 14 millions de têtes d’ovins en 1996 d’après la CPS. L’élevage est de type extensif et se caractérise par une faible productivité et une contribution à l’exportation en deçà des potentialités. L’élevage du Mali est à la traîne, ce qui est imputable à la mauvaise organisation des acteurs de la filière, le manque des ressources financières, l’inadaptation des moyens de transport.

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            A ces contraintes, s’ajoute les aléas climatiques qui causent d’énormes préjudices au bétail.

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LA PECHE EST ARTISANALE

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            La pêche est largement pratiquée autour du fleuve Niger et Sénégal et de leurs affluents. L’activité est surtout artisanale, orientée vers le marché intérieur. En 1996, la production de poisson frais se chiffrait à plus de 31.000 tonnes et celle de poisson fumé/séché à près de 12.000 tonnes. La moyenne annuelle est estimée à 100.000 tonnes de poisson en période hydraulogique normale d’après la CPS.

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LE POTENTIEL HYDROELECTRIQUE

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            Le potentiel hydroélectrique est très important et principalement exploité par des aménagements des zones du Félou et Mantali (région de Kayes), de Markala (région de Ségou), de Sélingué (région de Sikasso) et de Sotuba (District de Bamako).

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Au regard des secteurs stratégiques que nous venons d’évoquer ci-dessus, la pluviométrie est la base de l’économie malienne.

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Mamoutou DIALLO (Stagiaire)

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