La crise au Nord du Pays a eu un impact certain sur les Banques et Etablissements Financiers du Mali. On totalise 17. 768, 62 milliards de francs CFA cumulant les pertes liées aux risques de liquidité, de provisionnement, passant par les risques opérationnels et de solvabilité. Toutefois, il n’y a pas de risques stratégiques, et surtout de risques de fréquence moyenne ou faible.
Le ministre de l’Economie et des Finances, Tiénan Coulibaly, qui a présidé la cérémonie d’ouverture de cette rencontre le 22 février, s’est réjoui de l’initiative et a invité Banques et Presse à pérenniser ces relations de partenariat. Et comme la rencontre se situe dans le contexte de la crise actuelle, le ministre Tiénan a révélé que: «les contributions faites à l’endroit du Gouvernement au niveau de la BDM s’élèvent à 1 milliards 500 millions à la date du 22 février2013». Ce, avant d’inviter les patrons de presse à davantage de collaboration. Le Maire de la Commune de Baya qui a honoré de sa présence la cérémonie d’ouverture a sollicité l’ouverture prochaine d’une agence des Guichets de Banque dans sa localité.
Avec les patrons de presse et les PDG de Banques, le Doyen Cheick Oumar Maïga a débattu de la Communication en temps de crise. Un système de défense, la Communication est une activité planifiée avec suivi et modification. Comment communiquer en temps de crise ? Qui doit communiquer ? Quelle doit être l’intitulé du message ? Au finish, les Banquiers ont su coller la Communication du Doyen Maïga à la situation de crise actuelle. Quitte aux Directions de Communication des Banques d’en faire bon usage.
Il est utile de rappeler ici qu’en plus du Président de l’APBEF, le Président Directeur Général de la BMS, M. Babaly BA était le seul PDG présent à cette rencontre. Tous les autres PDG de Banque se sont fait représenter.
A l’issue des travaux, d’importances recommandations ont été formulées par les participants.
B.KANTE
A l’écoute de Babaly BA, PDG de la BMS
«La BMS est très satisfaite de la clientèle»
«Grâce à ce partenariat, nous avons mis à la disposition de la presse un certain nombre d’informations, la vraie information qui mérite d’être diffusée. Aujourd’hui, ce n’est plus la Banque secrète, fermée. C’est la banque ouverte qui donne des informations profitables aux acteurs de la Communication, notamment à la presse. Nous avons recommandé d’être des proactifs, de se considérer comme des agents économiques qui offrent des services dont les banques ont besoin.
La Banque Malienne de Solidarité se porte bien. Dans le cadre de la transparence, nous avons tenu à ce que nos actionnaires, nos clients, sachent que l’on a enregistré des pertes, relativement insignifiantes par rapport au volume global des produits que nous engrangeons.
Dès que les conditions de sécurité sont réunies, nous verrons en concertation avec le Département de tutelle, comment on peut retourner dans les zones que nous avons quittées en raison de la crise sécuritaire. La BMS est très satisfaite de la clientèle, pour laquelle elle se bat tous les jours afin d’offrir le meilleur service.».
