Journées minières et pétrolières du Mali : ”Eviter les conflits récurrents avec les détenteurs des titres miniers et rassurer les investisseurs” dixit Pr Tiémoko SANGARE

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Tiemoko Sangaré

Depuis 2005, il est organisé chaque deux ans des journées minières et pétrolières du Mali. Elles constituent un évènement phare pour les acteurs du secteur, une opportunité de rendre public leur savoir-faire et de nouer des nouveaux partenariats. La cérémonie d’ouverture de la 7ième édition des Journées Minières et Pétrolière (JMP) du Mali s’est tenue ce mardi 21 novembre à l’hôtel de l’amitié de Bamako. Les organisateurs ont choisi comme thème : “l’exploitation des ressources minérales intégrées à l’économie comme un facteur de développement durable”.

En dépit de la faiblesse des cours de l’or, son exploitation à jouer les premiers rôles en termes de recettes d’exportation. En 2016, l’exploitation aurifère a rapporté près de 280 milliards de franc CFA au budget d’Etat, elle a représenté 68% des recettes d’exportation, 22% des recettes fiscales, procuré environ 12.000 emplois directs et contribué pour 6% au Produit Intérieur Brut. ”, a détaillé dans son allocution le Pr. Tiémoko SANGARE, Ministre des mines.

La cérémonie d’ouverture de la 7ièmeédition des JMP a été présidée par le Premier ministre, Abdoulaye Idrissa MAÏGA. Au présidium, le Premier ministre avait à ses côtés le ministre des Mines, Pr Tiémoko SANGARE et le représentant des sociétés minières du Mali.

Dans la salle, on notait également la présence du président de l’Assemblée national, l’honorable IssiakaSIDIBE,le Président du Haut Conseil des Collectivités, M. Oumarou Ag Mohamed Ibrahim HAÏDARA, de nombreux ministres, du maire de la commune II, M. Abba NIARE et des partenaires techniques et financiers du pays.

Dans son allocution, le ministre des mines, Pr. SANGARE a expliqué que certaines actions entreprises par son département consiste : ” non seulement à sécuriser les titres miniers délivrés par le Gouvernement à des sociétés minières, à éviter les conflits nombreux et récurrents avec les détenteurs des titres miniers, mais aussi à rassurer les investisseurs de ce secteur sur la capacité de notre pays à respecter ses engagements”.

Mais, il a déploré la timide relance des activités de recherche du pétrole dans notre pays.  ” Dans le domaine de la recherche pétrolière, notre pays a connu de 2004 à 2012 un grand engouement des sociétés de recherche pour ses bassins sédimentaires. Mais du fait de la crise de 2012, la quasi-totalité des sociétés ont quitté et à ce jour, il n’y a que 3 des 41 blocs pétroliers qui sont occupés”, s’indigne Pr Tiémoko SANGARE.

Avant la coupure symbolique du ruban, le Premier ministre, Abdoulaye Idrissa MAÏGA a prononcé un discours. Dans son intervention, il a affirmé que le secteur ne semble toujours pas répondre de façon satisfaisante aux aspirations légitimes des Maliens. A la fin de ses propos, il a souhaité un plein succès à l’évènement avant d’inviter les acteurs du secteur à être plus performants dans l’avenir.

Après le Premier ministre a procédé à la coupure du ruban d’ouverture de la 7ième édition des journées minières et pétrolières du Mali. La visite des stands a mis fin à la cérémonie d’ouverture. Par ailleurs, pour cette édition, l’évènement a enregistré plus de 400 délégués, un peu plus de 70 exposants et plus de 21 sponsors confirmés. Pendant trois jour, du 21 au 23, les experts et les principaux acteurs de l’industrie minière ont abordé la problématique du secteur et ont examiné l’avenir des ressources de l’industrie minière.

LES SUJETS DEBATTUS

Lors de cette édition, les délégués ont engagé des débats autour de huit (8) sujets, à savoir :

– L’exploitation des ressources minérales intégrées à l’économie comme un facteur de développement durable ;

– Promouvoir l’investissement dans l’industrie minière et pétrolière du Mali ;

– Réformes dans la gestion des finances publiques, l’administration et les politiques fiscales (bonne gouvernance) ;

– Initiatives pour développer les infrastructures d’appui dans le but de promouvoir les industries extractives du Mali ;

– Développement durable et environnemental ;

– Potentialités minières et pétrolières du Mali ;

– Potentiel de l’extraction aurifère du Mali et les mines d’or en exploitation ;

– Sous-traitance et passation des marchés aux entreprises d’extraction.

Sory Ibrahim TRAORE

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