Jeamille Bittar, président du Conseil économique social et culturel : “Le chômage des jeunes demeure toujours une difficile équation à résoudre”

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Les travaux de la 9ème session ordinaire de la 4ème mandature du Conseil Économique, Social et Culturel (Cesc) ont pris fin, hier lundi 17 février 2014, par une conférence de presse animée par le président de ce conseil, M. Jeamille Bittar. A l’entame de ses propos, Jeamille Bittar a rappelé la pertinence du thème de cette session ordinaire consacrée à l’employabilité des jeunes dans le contexte de la relance post-crise de l’économie nationale. Selon M. Bittar, l’actualité est brûlante et préoccupante et ne laisse personne indifférente.

 

 

Bittar jeamille
Jeamille Bittar

“Nous avons pu révisiter le niveau et la qualité des ressources humaines qui nous ont vivement inquiétés par rapport aux énormes potentialités dont dispose notre pays. Nous avons pu mesurer aussi la faible trésorie que nous tirons en terme de dividende démographique d’une jeunesse inquiète qui regarde vers un horizon obscur et qui guette le moment ultime où la lueur de l’espoir pourrait poindre”, a précisé le président du Conseil Économique, Social et Culturel (Cesc).

 

 

Jeamille Bittar a ajouté que  la précieuse synthèse des recommandations didactiques pourraient ouvrir la voie aux audacieux et mieux inspirer les pouvoirs publics, le secteur privé et la société civile. M. Bittar estime qu’il faut faire preuve de discernement. “Ceci, nous conduira vers la création de l’école de nos besoins, vers une gestion axée aux résultats et sur des chemins qui éclaireront les environnements de nos apprentissages tout au long de la vie. Notre destin commun est là et pas ailleurs”, a ajouté M. Bittar.

 

 

Celui-ci souligne que nonobstant la volonté politique des régimes successifs, le chômage en général et singulièrement celui des jeunes demeure toujours une difficile équation à résoudre pour nos plus hautes autorités. M. Bittar affirme qu’il urge d’analyser à la fois avec lucidité et promptitude certains facteurs comme : l’inadéquation entre la formation et l’emploi; la gestion sectorielle des questions relatives à l’emploi; la faible industrialisation de notre pays; la faible implication du secteur privé dans la politique nationale de l’emploi. “Il nous faut vite trouver une réponse à cet épineux problème du chômage des jeunes. Ce, en vue d’éviter une autre crise sociale”, a précisé M. Bittar.

 

Tougouna A. TRAORÉ

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3 COMMENTAIRES

  1. « Répondant à la question de savoir si les 200.000 emplois promis par le président IBK aux jeunes n’est pas surréaliste, Jeamille Bittar a affirmé que ce chiffre serait même très peu pour les plus optimistes. “J’étais moi-même candidat à la présidentielle. Et dans mes promesses, j’avais promis la création 750 mille emplois en cinq ans. Je pense que si tous les maliens s’impliquaient, le Président IBK pourra créer plus que 200.000 emplois !”

    Monsieur BITTAR intox combien d’emploi vous avez crée?
    Rien ne vous empêche de créer 750 mille emplois promis en cinq ans
    Si vous restituez les milliards volés nous pouvions créer des milliers d’emplois. Un conseil, «que vous cessiez de vous moquer de nous Monsieur J.BITTAR«

  2. «Le chômage des jeunes demeure toujours une difficile équation à résoudre…»
    Posez l’équation Aux intéressés(les jeunes diplômés sans emploi)ils vont vous la résoudre tout de suite.
    Le chômage au Mali ne touche que les jeunes,pas la peine de dire “le chomage,en général,au Mali blabla blabla.”
    Enfin,en plus des facteurs cités,il faut ajouter le manque d’inspiration soutenu par un manque de volonté politique chronique des autorités en la matière.

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