Investissements routiers : Les bailleurs de fonds accordent 196 milliards de FCFA au Gouvernement malien

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Le satisfecit pouvait se lire sur le visage des membres du Gouvernement malien, le vendredi dernier, après la clôture de la table ronde sur les investissements routiers. Pour cause, le Gouvernement, qui avait misé sur une enveloppe financière de 190 milliards, s’est tiré avec plus de 196 milliards de FCFA.

Lors de la visite de courtoisie que les bailleurs de fonds ont effectuée au chef du Gouvernement, le représentant de la Banque islamique de développement (BID), non moins coordonnateur des bailleurs de fonds, Taleb Ould dira que " le Mali nous a donné entière satisfaction ".

Les partenaires se sont engagés à débourser 196 milliards FCFA pour soutenir le projet. Il s’agit, entre autres, de l’Union européenne, du Fonds saoudien, de la BID, de la banque arabe de développement, de la Banque d’investissement de la Cedeao, de la BAD, de l’Uemoa, pour ne citer que ceux-là.  Ils se sont dits convaincus par le programme routier du Mali dont il s’agissait de  boucler le financement des investissements productifs d’un montant d’environ  190 milliards de FCFA et portant sur 1100 km de route 35% sont des routes à réhabiliter.

Les routes en question, sont celles retenues dans le projet pour le développement économique et social courant 2008 -2012. Ces projets routiers sont également des priorités du programme économique régional de l’UEMOA pour lequel une vision à l’horizon 2016 a été développée.

 La réalisation de ces infrastructures apportera des changements notoires dans la relance du développement économique du pays. Quand on sait que le sous-secteur des routes au Mali apporte une contribution efficace à l’absorption de ressources financières exceptionnelles, à la génération d’emplois divers et au renforcement de la cohésion sociale notamment par son caractère direct sur la croissance. Et la tenue de cette table ronde se justifie assez aisément pour la simple raison que le niveau de croissance durable de 7% par an, prévu dans le Cadre Stratégique de Croissance et de Réduction de la Pauvreté, n’a pas été atteint.

 

La croissance moyenne de l’économie malienne a été plus faible que prévu. D’où l’importance d’ouvrir de nouveaux gisements de croissance grâce aux infrastructures. 

 

A  l’ouverture des travaux, le ministre de l’Equipement et des transports Ahmed Diané Séméga  avait déclaré que " les investissements proposés permettront d’ouvrir à un développement économique accéléré le delta central du Niger, les riches zones de Bougouni, Yanfolila et Kolondiéba et les zones du Kaarta et du Ouagadou, tous des gisements de croissance encore intacts à cette date et des zones d’importance cruciale pour le succès de la politique de sécurité alimentaire du Mali ".

                              Alassane DIARRA

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